mercredi 31 décembre 2008

BONNE ANNEE!

BONNE ANNEE! Ouhouh le passage d'une année à l'autre, bam! la gueule de bois, mais on s'en fout, faites les fous!
Et arrêtez tous de foncer sur vos portables à minuit! La bonne année c'est jusque fin janvier, bigre!

dimanche 28 décembre 2008

Tu cherches les Noises?

Va donc faire un tour sur http://www.noisemag.net/ et tu peux commander les anciens numéros. Hum, vous vous demandez mais qu'est-ce que Noise? Expérience, si un jour d'errance au Tabac Presse (pourquoi au Tabac Presse, j'en sais rien moi) enfin si vous arrivez à vous faufiler dans le rayon zik (sans finir sous une pile de Rock Mag ou Rock One) fouillez un peu et normalement vous trouverez Noise (pas à Plumelec, en Bretagne. J'ai cherché mais le libraire ne connaissait pas, le filou a bien essayé de me refiler le dernier Rock § Folk, sans succès). Bon voilà, pour ne rien vous cacher, Noise, on l'a bien compris, est un magazine de Musique (non, je ne me suis toujours pas mise à "Maisons et Jardins". Vous me voyez avec un râteau et des bottes pour arracher les mauvaises herbes. En rêve!). Pour en revenir à mes moutons, ce mag vaut son tour de rayons (dans le Tabac Presse, hein toujours le même), avec l'avantage certain d'être adressé à un public adulte tout en nous épargnant la Pub inutile pour des groupes déjà mondialement connus comme Linkin Park, Placebo, Muse et toute la compagnie. Achetez achetez c'est tout bon, comme la cuisse de dinde mais sans le gras. Ouais bon appétit.

J'en profite pour vous conseiller Woven Hand (et le dernier Ez3kiel!!!)

samedi 27 décembre 2008

Chazik toute l'actualité rock et métal de toulouse et sa région

Chazik : toute l'actualité rock de la région toulousaine.
Présentation d'un site qui vaut son pesant d'or. On y trouve des chroniques CD et Live qui font plaisir à lire ainsi que des interviews, des vidéos et des reportages photos à nous en décoller les rétines, tout ça enrobé d'un dynamisme bouillonnant qu'il fait bon sentir. Ca bouge, nous remue les sens et les yeux, ça sent la scène, ça ravive les souvenirs de concerts et la foutue mémoire capricieuse qui a tendance à se faire oublieuse des petits détails qui comptent malgré tout. Chazik est un concentré de tous les groupes toulousains qui dépotent, annihilent les mollusques et réveillent la caboche. Grosso merdo (mon expression tic du moment) si vous aimez vous prendre de bonnes claques, c'est par là. Pour taper dans le récent, le dernier post affiche un lien vers la chronique sur le Papa Now Hell Fest, qui est énorme! I admire you CoKeT. Bref, allez voir!

lundi 22 décembre 2008

C'est bête comme chou.

Bientôt 2009 hey hey, et merde! Apéro dans le bec, pas encore fait mon sac, départ demain matin pour la Bretagne, et dans le genre poisseuse j'ai fait tomber ma basse de ma hauteur de géante, connerie de bandouilère. Elle a un gros poc, enfin on dira que ça fait plus authentique, genre la basse qui a du vécu derrière (alors qu'elle est toute jeunette). On va croire que je la tabasse (ah ah jeu de mot pourri), la pauvre on va dire que je ne suis pas soigneuse, que je suis une brute. Bon allez, c'est pas grave, disons que ça fait plus class une basse cabossée (mouais bon, on se console comme on peut). Bref, de toute façon c'est vrai je suis brusque, autant dans ma façon de (ex) m'adresser aux gens que dans ma manière de débarrasser le lave-vaisselle. La force tranquille, mouais. En toi sommeil l'animal, rengaine bien connue. Les férus de littérature ou de psychanalyse n'ont qu'à se reporter au livre "Le combat avec le démon" (par exemple) pour piger ce que je m'apprête à développer pour votre plus grand déplaisir. Dimanche, j'ai organisé un Tea Time, petits gâteaux, différentes sortes de thé, déjà ça ne me ressemble pas, bon point. C'était cool d'ailleurs, et puis ça a permis à Pauline et Christophe de se rencontrer pour de vrai, pas en fusette comme ça avait toujours été le cas. Bon, ça s'est fait. Pophophop et alors quoi? mais oui je deviens BCBG. Pour moi organiser un thé ça avait toujours fait très mondain, allez savoir pourquoi... Tout ça pour dire que j'ai mis une grande baffe au "démon" des a priori et des vieilles idées périmées. Le démon se braque, le démon se vexe, sale bête, et avant il pointait son nez aux moments les plus inappropriés avec des idées reçues complètement has been. Quand je voulais me la jouer sociable, parce que je trouvais la personne en face vraiment intéressante, le manque de confiance en moi avait tendance à rappliquer vite fait, du style "T'es pas à la hauteur" (ma conscience faisait du mauvais boulot, une arnaque) mais oula vous affolez pas je ne me prenais pas la tête à chaque fois. De toute façon le petit détail qui fait chier n'est plus, je lui ai mis sa raclée. J'ai fait intérieurement son deuil pendant l'apéro en rigolant avec la familia. Ce week end j'ai été si sociable à vouloir partager mes coups de coeur que les parents et soeurette ont de suite prêté plus d'attention à ce que je disais et vice versa. Enthousiaste comme je l'étais ça ne pouvait qu'être contagieux. Métamorphosés en éponge les parents se sont intéressés au concert de vendredi, ont voulu écouter les CDs des groupes alors qu'eux et le metal c'est pas le grand amour, 1er miracle. Deuxième miracle, mon père a de lui-même mis "Nevermind" dans le lecteur de ma voiture et a reconnu le morceau "Smells like teen spirit" qu'on entend un moment dans Moulin Rouge et ça nous a fait un terrain d'entente sur lequel discuter. Au bout d'un moment il s'est souvenu que je savais la jouer à la gratte et la conversation a continué à un rythme de fada. Finalement, les cris du chanteur de 8vision ne provoquent plus de grimaces sur les visages, maintenant ils sont juste curieux de savoir pourquoi j'aime ça, etc... On est passé de l'indifférence moyenne à la curiosité suprême, que ça dure pitié! J'avais peur de les emmerder avec mes centres d'intérêts qui ne sont pas du tout les leurs, j'avais tort. Ok j'ai retenu la leçon, même si on a pas les mêmes goûts, pas les mêmes envies, qu'on est en désaccord sur un bon nombre de sujets, ça passe tout seul en faisant un effort. A l'apéro on a déconné plus que d'habitude, on a plaisanté en se charriant et personne ne s'est vexé, grande première. Pour mon père et moi qui sommes de grands susceptibles et sensibles ça constitue un cap. L'abcès a pété, vive l'abcès! Ma soeur a touché ma basse pour la première fois depuis que je l'ai et on a réussi à parler, ce qui n'était pas arrivé depuis un moment. Ce n'était pas aux autres de m'apprivoiser, c'était surtout à moi de me secouer les miches. Je m'apprivoise, ouh champagne! ouh Guinness!

JOYEUX NOEL! Je me casse chez les celtes.

Ear we go again

03h09 à la montre, bon toujours aussi insomniaque, sur ce point rien n'a changé et tant pis j'ai décidé de ne plus m'en plaindre. Fouillant dans mes archives d'ordi je suis retombée sur un article que j'avais écrit à l'occasion d'un concert de Manimal en janvier 2007, tiens justement vendredi j'ai revu les frimousses de la troupe. Bon, à l'origine cet article devait être publié dans le journal de la fac, mais niet! ce cher N ayant zappé de transmettre mon article, ruhmf. En même temps j'aurais pu le transmettre moi-même comme une grande, passons. Justice doit être faite, je vais donc publié ce petit bout de texte, histoire de ne pas l'avoir écrit pour des prunes. Il faudrait que je me remette à en faire sur les concerts, pour changer des chroniques d'albums.

Manimal
Divin "New Box magazine"! Le petit guide albigeois m'a scotché. Dans le cadre d'une soirée Métal au Noctambule de la MJC d'Albi, j'apprends qu'en plus des groupes Lords of Kahuzan et Pleibeian Grandstand, la petite salle reçoit Manimal. Allez, c'est casé et programmé, on y va! Le samedi 20 janvier, le monde est bien là, aussi chahutant et impatient que nous. C'est la première fois que je vois la salle aussi remplie, Manimal peut s'attendre à un bel accueil. 'Succube' leur deuxième album nous promet une très bonne soirée. A l'aide des deux premiers groupes la cave aux sons nous met dans l'ambiance, "stress out of question". La pause s'achève, on se resserre, on s'approche, Manimal se prépare enfin. Cinq musiciens se plantent devant nous, le sourire large et l'énergie parée. La première onde attendue fait son slam d'entrée, et Ju nous lance sa rage vocale dans un micro bien chargé. Les sons courent dans la salle, les jeans tremblent, les têtes remuent, les premiers pogos se couplent aux cris furieux et aux notes brutales et aigues. Les lumières blanches sont flashantes, cette belle palette de métal hard-core nous charme les tympans. Après trois morceaux bien connus de l'album, les riffs de guitare montent en violence, le public se déchaîne, les slams se succèdent. L'impact de cet extrème positif remue tout. Je tremble, les titres se font toujours plus puissants et hurlants. Les textes explosent de la scène, mes oreilles souffrent un peu du choc, mais cette voie accrocheuse me confirme que j'existe. C'était le défouloir en beauté. Alors en cas de panne d'exutoir je vous invite à vous jeter complètement dans le Manimal Tour. Conseil à tous: guettez leur passage.

dimanche 21 décembre 2008

La scène lilloise envoie du steak!

J'ai beau ne plus habiter là-haut, je continue à m'intéresser aux groupes phares de ma ville natale. La scène lilloise a vraiment de bons groupes, et ça secoue sévère sur place dixit les amis du Nord. Dans mon top 3, The March, 8vision et Unswabbed, mon bichon à moi. Eh non, rien à faire, on oublie pas ses racines, Lille est vraiment une ville d'enfer. Oui oui Toulouse se débrouille pas mal non plus. Un des groupes que j'écoute le plus en ce moment est d'ailleurs toulousain: Leiden, dont je viens de faire un article sur coanthem, enjoy!

mardi 16 décembre 2008

Initiation du frérot ou résolution d'un problème

Quelle bonne âme je suis, vraiment. Oui, je me flatte mais que voulez-vous j'emmène Nicolas au Papa Now Hell Festival. Ne suis-je pas au summum de la gentillesse que de lui avoir proposé de venir, lui du haut de ses 13 ans (et de son 1m78, damned!). Bien sûr, je ne dis que des conneries, je me lance des fleurs mais en réalité c'est lui la bonne âme. Je resitue, décembre... ah oui décembre le mois de la dèche intégrale et de la prise de tête des cadeaux. Qu'offir à Papa? chaussons, cravate Père Noël? livre sur l'orgue, shit shit shit il a déjà tout. Oh un livre sur les sculptures de Sainte-Cécile, ça devrait lui plaire. Ioups, 69 euros. Ma mère, en panne d'inspiration me proposait: "Eh bien, si tu ne sais pas quoi lui offir, j'ai un nécessaire à cirage tout neuf dans le garage. Tu pourrais lui offir ça non?" Les yeux dans les yeux, éclats de rires, la mère et la fille se bidonnant, c'est sûr ça aurait fait forte impression comme cadeau. Merci môman, mais non. Petite anecdote passée, je reconclus, décembre c'est la misère. Pauline, chère compère, bosse finalement samedi matin très tôt pour gagner de quoi survivre à ce dur mois qu'est décembre. Fichtre, avec qui allais-je bien pouvoir y aller du coup? Bin, avec personne pardi. Shit! j'attendais ce concert depuis le doux mois de novembre. Tant pis, balayette et puis il y en aura d'autres. Deux secondes plus tard, je relève, "Nan en fait ça fait grave chier la dèche de décembre. Comment faire? Y aller seule? No, thanks, j'ai jamais tenté mais ça ne me botte pas des masses. Grosso merdo j'ai peur de m'ennuyer un chouia et de me sentir aussi seule au monde que Tom Hanks dans "Seul au monde" justement. Bref, je rongeais mon frein, mon cours d'Histoire de l'Art en main, quand frérot débarque. A croire que je faisais une tête de caniche affamé, il me demande ce qui m'arrive. "Rien... (plusieurs secondes passent) rien, je ne vais pas au concert vendredi soir". Je lui explique, et là petit miracle: "Et moi je ne peux pas venir?" "Euh...ah mais ouais pourquoi pas". Il me sort les yeux de Jim Carrey dans The Mask, "Sérieux? J'aurais jamais cru que tu dirais oui". Pour être franche, la plan concert avec le frère ne m'était jamais venu à l'idée, mais merde il est grand maintenant. Je n'arrive même plus à le dominer, et c'est limite lui qui me jarte de ma chambre quand j'essaie de repousser l'envahisseur. Mon orgueil de soeur aînée a fini dans le cassoulet. Inventeur des serrures je t'embrasse. Je vais donc initier ce bout de chou qui n'en est plus un aux joies des concerts, en plus ça m'arrange plutôt bien. Ma bonne action me rend bien service quand même. Une fois Nicolas remit de ses émotions, restait un obstacle de taille: les parents. Comment les convaincre que les salles de concert ne sont pas des lieux inappropriés pour les mineurs? "Et puis tu dis toujours que les toulousains conduisent comme des quiches?", "Ah bon, j'ai dit ça? T'es sûre? Non non je te promets je roulerai prudemment et dans la salle je ne le quitterai pas d'une semelle, et non maman je ne le laisserai pas aller dans les pogos. Oui, non, d'accord". Débat clos, j'ai donc ordre de ceinturer Nicolas s'il s'avance les yeux brillants vers les pogoteux furieux. J'ai aussi juré de le ramener entier, de ne pas rentrer après 2 heures du mat, car Nicolas a solfège et guitare le lendemain matin. C'est fou ce qu'ils sont devenus cool, rien à voir avec il y a quelques années. Depuis hier le frérot est donc tout crème, serviable. "Hum Nicolas, va me chercher une pomme stp... Comment ça non?". Dommage, monsieur a du caractère je n'ai donc pas réussi à en faire mon esclave. Au moins il chante mes louanges, et écoute de bons CDs histoire d'être au poil le jour J. Il boycotte juste Manimal qu'il a toujours détesté et qu'il s'amuse à parodier quand il en entend. Le blondinet trouve ça trop violent. A voir si vendredi il ne change pas d'avis. En attendant, c'est Ethersens qu'il aime le plus. Petit frère devient grand. C'est bon d'être aussi proches et de voir qu'on le reste.

Pour rester dans la veine "Concerts", ceux de Narrow Terence et d'Ez3Kiel ont été monumentaux. Sur un terrain d'entente et de convivialité, les deux groupes se sont mêlés un bon paquet de fois pour nous faire entendre des morceaux inédits dignes d'être gravés sur CD. Avec la violoniste de Narrow Terence, les deux voix masculines du groupe et les quatre membres d'Ez3kiel, on a eu un mélange vraiment original et touchant de sons, de tempo et de rythme. Leur rencontre fait plaisir à entendre. Les Narrow Terence nous ont montré qu'échanger les instruments entre les morceaux n'est pas un problème et qu'ils y trouvent leur compte de bonheur. Ils sont touche-à-tout, esprit qu'on retrouve bien dans leurs morceaux (le myspace rend moins bien de cette fusion, les sons sont moins portés, mais le talent reste là, indéniablement), et comme beaucoup de morceaux d'Ez3kiel ne comportent pas de voix, sinon pré-enregistrée, l'ajout du violon ou du chant des membres de Narrow Terence a donné un plus au talent des 4 Ez3kieliens. Le côté polyvalent qui s'est dégagé de ses expérimentations m'a cloué le sourire pendant 1h30 (durée de la première partie) qui sont passées comme un claquement de doigts. On a tous eu le sentiment qu'ils se sont bien éclatés sur la tournée. Evidemment, ils ont fini par se séparer pour nous jouer respectivement leurs morceaux, mais le côté melting-pot de la première partie valait en elle-même le coup de venir. Grosso merdo, que du bonheur!

samedi 13 décembre 2008

Aujourd'hui particulièrement

...always keep in mind that life is a great thing, everything hard has its positive side, don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams.

Aaron, Artificial Animals Riding on Neverland

Ce soir Ez3kiel ouvre ses bras, et j'ai bien l'intention de m'en mettre plein le minois et la caboche. Et Narrow Terence en supplément gourmand.

mardi 9 décembre 2008

Equilibrium, Kurt Wimmer


"Dans un futur proche… Une organisation fasciste a fondé une société dénuée de violence en obligeant l’ensemble de la population à absorber à heures régulières une drogue qui empêche de ressentir toute émotion. La détention de livres, objets d’art ou vestiges du passé est prohibée. Les rebelles sont traqués par des policiers super-entraînés, rompus à une nouvelle technique de combat armé, le gun-kata. Un jour pourtant, le plus redoutable de ces gardiens (Christian Bale) se retourne contre le système…
On a eu tort d’enterrer cette très bonne série B de science-fiction projetée sur les écrans français en juillet 2003. En dépit d’une intrigue peu originale (on pense inévitablement à Matrix, Fahrenheit 451, THX 1138, Minority Report, Blade Runner), le film exhale une véritable poésie et les scènes de combats se révèlent époustouflantes. Deuxième long métrage de Kurt Wimmer, Equilibrium doit également beaucoup de son attrait à la prestation de Christian Bale, incroyablement convaincant en policier cruel qui s’humanise peu à peu. Les fans du genre devraient adorer !" (critique sur la Fnac).

S'initier au cinéma avec des films comme Blade Runner, parce que le papa est un grand fan, ça laisse des traces durables, mais en grandissant j'ai plutôt fait la grimace, les films de Science-Fiction me laissaient souvent de marbre et je finissais toujours par ressortir la vieille cassette vidéo de Blade Runner. Depuis youhou le DVD est né (à noter qu'il y a plusieurs versions, dont la version longue qui n'est pas fameuse, trop longue justement. L'idéal, se procurer la version ciné). Si vous avez des références dans ce genre, je suis toute ouïe! enfin uniquement si les films vont plus loin que le scénario basique qui se résume à casser des dents, à arracher des jambes, à la torture... La routine du genre quoi. J'avoue pour l'instant que les seuls films de SF qui m'aient plu sont BR, Equilibrium, Strange Days, L'armée des 12 singes et Matrix (le premier uniquement). Equilibrium est convinquant à flipper. Le film se base sur des thématiques déjà bien connu de l'Histoire et met en exergue une foule de problèmes actuels. Le film lance un signal d'alarme contre le pouvoir totalitaire, l'individualisme, l'uniformisme, le conditionnement par le "télécran" et les politiques reniant Les Droits de l'Homme. Kurt Wimmer propose un film qui dépasse la fiction, puisqu'actuellement le nombre de caméras de surveillance est en constante augmentation, le système de fichage se perfectionne de jour en jour, et des hommes continuent de réduire au silence des nations entières en toute impunité. Esthétiquement on retrouve dans le film la prédominance d'une architecture massive, brute, typique des monuments qu'on trouve encore aujourd'hui dans les pays comme La Corée du Nord, la Chine, Cuba... Sous le joug du pouvoir, des hommes et femmes sont isolés du principe de Liberté et ne jouissent d'aucun des droits élémentaires de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Les politiques totalitaires font la sourde oreille aux Conventions Européennes et se replient dans le nationalisme, rejetant tout traité qui diminuerait leurs pouvoirs sur l'individu. Et pour ceux qui ont lu "1984" de George Orwell, le film n'en ait que plus intéressant du fait des nombreux parallèles avec le livre. Le point commun central de ces deux oeuvres se résume dans la phrase mondialement connue, "Big Brother is watching you." Qui se propose de chanter les louanges de FaceBook maintenant? alleezzz

"LA GUERRE C'EST LA PAIX
LA LIBERTE C'EST L'ESCLAVAGE
L'IGNORANCE C'EST LA FORCE"
(1984).

lundi 8 décembre 2008

Que faire Albert?

Fichtre Dieu, ce blog ne ressemble pas à grand chose. Vous voyez une structure vous? Tantôt je fais part de mes amours pour la Musique, tantôt un petit coup de gueule histoire de rappeler que j'aime me prendre la tête, tantôt des posts dont je suis incapable de définir la nature, tantôt tout et rien. Je crois que si je dis que ça n'a ni queue ni tête je ne suis pas loin de la vérité. On peut même dire sans risque de me vexer que j'ai visé dans le mille. En bref, j'avais de grand projet pour toi, enfant blog, si vraiment je t'assure, pourtant je me retrouve à apprécier moyennement le karma inégal que je t'impose au fil des jours. Dans l'idéal, j'écrirais des posts sur les pièces de Théâtre que je vois, les livres coups de pied, les moments magiques et spirituels auxquels ma caboche est accro. Je parlerais des concerts qui m'ont retourné, fait mal, donné envie de pleurer, de sourire... Je vociférais contre l'absence de grasse mat le samedi matin vu que je donne des cours d'Anglais, je pesterais et chanterais tour à tour les louanges des enfants que je garde, de la besogne des couches ... Que de choses poétiques. Et pourtant, un point positif inaltérable (et néanmoins anti-poétique), ça rapporte de donner de son temps aux marmots moyennant finances. Oui concitoyens comme vous j'aime les piécettes et les billets, soyez honnêtes, qui ne les aime pas? Encore une fois, je m'écarte du sujet de ce post, voyez, aucune structuration dans la pensée. Donc! retour au dit blog, pour l'instant, je n'ai servi que quelques miettes de ce que je voulais exprimer au départ. Un peu brouillon tout ça. S'orienter Cinéma? Musique? Littérature? Théâtre? Que de belles cases à remplir. Il y a bien deux articles que je projette d'écrire, sur Six Feet Under et sur Coanthem (blog Musique dans lequel j'écris des chroniques d'albums. Je le rappelle pour ceux qui ne sont pas dotés d'un oeil droit pour regarder dans la marge des liens, ou qui ne m'écoutent pas quand je parle). Sakes alive! pour en revenir à Six Feet Under, un étudiant en Anglais a fait son mémoire sur la série. Un homme bon cela va sans dire. J'ai trouvé son mémoire bien documenté et pertinent, le fan quoi. S'il n'a pas eu une note de génie, alors je me demande bien ce qu'il faut. Euh, bien sûr le mémoire est totalement en anglais mais pour ceux que l'anglais n'arrête pas, et qui se sentent de lire 84 pages, je vous le recommande! Voilà le lien du mémoire: http://www.sixfeetunder-france.com/archives.php, voir article "Mémoire". Pour les autres, flemmasses, vous pouvez vous procurer les DVDs, les miens sont constamment en ballade, chez les amis que j'ai converti iahiah je vais tous les rallier à la cause Fisher. Cette année c'est le rush, ça booste et j'apprécie d'autant plus les moments de détente et de conneries. Demain soir pièce de théâtre gratos, quand tu bosses à l'Athanor, toutes les pièces sont gratuites. Il y a pas à dire, la générosité et le partage, il y a que ça de bon. Demain soir "Dialogue d'un chien avec son maître sur la nécessité de mordre des amis". . Ok, I'm in, ça m'a l'air bien folichon, décalé, une bonne tranche de détente. Attention, phrase hors sujet: il y en a qui ont encore des livres, des Cds et des DVDs à moi, retour à l'envoyeur les gens, thanks. Fichtre il est 16h16, dans 3 heures c'est l'apéro. Mmh c'est cool l'hiver, at home c'est apéro tous les soirs au coin du feu. Convivial quoi, alors que d'habitude c'est chacun pour son cul. Exit le fait que je me fritte avec ma mère ces derniers temps (alors que je l'admire). Elle est investie dans un millier de trucs, assocs', bénévolat... Elle se soucie des autres, elle carbure, même si en ce moment, well, on a du mal à dialoguer convenablement. Trop différentes parfois, mais une bière plus loin on rigole aux blagues du frère et la vie continue. J'écris, j'écris, merdre! (comme dit l'autre dans "Ubu roi", très mauvaise pièce de Théâtre d'ailleurs). Je capitule, ce blog n'aura jamais aucune structure. Oula je m'emporte, le constructif s'est barré chez Mémène. Je vous laisse avec cette photo de SFU.

mercredi 3 décembre 2008

Inside morning

To the VANISHING point

N'est-ce pas bien commencer la journée que de cliquer par erreur sur un lien au bout duquel se trouve un véritable bijou? Le son est poétique, planant, bref je ne vais pas vous en servir des tartines, en résumé j'aime violemment ce groupe.
Ca y est, je suis dans sa bulle et va falloir aller bosser à la BU, damned...

http://www.myspace.com/tothevanishingpoint

mardi 2 décembre 2008

Kokoon


Parce que l'alliance violon/guitare/batterie/chant, ça fait un p... d'effet.

http://www.myspace.com/kokoonlegroupe

lundi 24 novembre 2008

Cheville, merci

C'était plutôt agréable de dormir BIEN, et ça je le devais au jogging, ça me crevait et je dormais comme un bébé le soir. Vive le sport...jusqu'à ce matin. Dans tous les magazines on lit que courir c'est sain, que l'on se muscle, et magie! que l'on devient mince ou qu'on le reste etc... Et comme moi et la chance ça fait 36, le sport et moi on s'en tiendra là. Je me traine, j'ai mal, la batterie est à plat. Ma chère cheville que j'avais détruite malencontreusement en faisant la folle pendant une soirée bien alcoolisée m'a de nouveau lâché ce matin, et ça fait très mal. Bordel! J'étais devenue une accro au sport, fait improbable mais vrai, et là non je ne peux plus courir, en fait je ne pourrai plus jamais courir. Mes tendons sont encore plus distendus qu'avant, j'ai la cheville violette, j'ai mal, c'est gonflé et c'est tout simplement horrible à voir. Et comme une couille n'arrive pas sans l'autre (enfin je me comprends) mon cher médecin m'a dit, "Alors évidemment plus de sport, prenez au maximum la voiture et les béquilles si ça devient douloureux." Et comme il connait bien mon cas il enchaine "Et vous allez peut-être avoir de nouveau des problèmes de sommeil". Merci Doc' pour le réconfort on ne peut pas dire que vous soyez doué. Bah ouais c'est moche pour moi. Sans sport j'ai peur de ne plus pouvoir dormir, du coup je suis d'une humeur de chien, j'arrive plus à me concentrer et j'ai pété une corde de Dame Guitare d'un coup trop sec du médiator. Violente en plus de mal lunée, surtout ne me croiser pas ce soir, d'ailleurs c'est mon prof de gratte qui va avoir peur: j'ai des crevasses à la place des yeux et j'ai un nuage noir au dessus de la tête. Et puis cerise sur la gâteau, ça veut dire reprendre prochainement des somnifères, de toute façon pas d'autre solution sinon je vais m'évanouir en plein cours. La fille qui s'écroule pour aller embrasser le sol, ça va j'ai donné, je me rappellerai toujours de mon prof d'Histoire de seconde, il avait paniqué: "Vite! Allez chercher l'infirmière, amenez un brancard!" Etre insomniaque c'est franchement moisi. Merci cheville, t'es bien sympa tu sais.
Oui, je râle et ça me fait du bien, merde!

mercredi 19 novembre 2008

Agora Fidelio


Il ne me reste plus qu'à envoyer valdinguer la frustration ... et les voir sur scène.

lundi 17 novembre 2008

Music again

Depuis vendredi, Mia a emménagé chez moi. Mia c'est ma basse. J'y suis complètement accro, (note aux lecteurs: celui qui me parle d'euphorie éphémère, je le scalpe, c'est dit). En jouer me donne la patate et la rage de progresser, au point que j'ai déjà appris quelques morceaux qui dérouillent bien! Du coup quand je gratte Dame Guitare, les morceaux les plus durs me semblent tout à coup plus faciles, vu que comparées aux "câbles d'acier" de la basse, les cordes de la gratte semblent douces et les notes plus faciles à jouer. Après tout dépend du morceau...
Ce soir, j'ai donc profité que mon prof de gratte soit aussi prof de basse pour prendre un cours de basse pour changer, ça casse la routine, et ça fait rudement plaisir d'entendre que tu gères "Hysteria" de Muse, à la basse comme à la gratte. Mettez-vous à un instrument! fichtre! pourquoi s'en priver, c'est tellement bon! Et c'est diététique pardi!

P.S: pour la basse, abandon du médiator, même si ça veut dire avoir des doigts esquintés et pas d'ongles. Sexy isn't it? Enfin, de toute façon le mot "manucure" m'est complètement étranger. Roo, franchement un peu plus de corne sur les doigts, who cares?

lundi 10 novembre 2008

L'idée Noël!

DeviantArt, "BassistGirl" de Cikaribou.

Cela faisait déjà quelques temps que j'y pensais... me mettre à un deuxième instru. Right! I took my decision, je m'achète une basse à Noël. Je me suis éclatée comme une folichonne avec celle d'un pote au frérot, et ça me manque, alors plutôt que de récolter comme d'habitude une montagne de bijoux de tous les membres de la famille, pour en plus ne pas les mettre, car tout cet attirail clinquant est vraiment moche à mes yeux, autant allier l'utile à l'agréable. Cette fois, Halleluia! La chère famille s'est décidée à donner des sous. Ils ont dû pigé que les bijoux c'est définitivement pas pour moi. Ils ont essayé, ils ont échoué, je ne serai jamais Mademoiselle Bijou. Et puis, c'est sûrement la dernière année ou je peux me permettre de faire une folie instrument vu que l'année prochaine, je n'aurai plus mon salaire de garde d'enfant, plus de salaire de l'Athanor, hum ça va faire mal. Je rigole déjà, une basse emballée sous le sapin familial, ça va faire aussi bonne impression qu'au Noël de mes 16 ans où j'avais demandé des Etnies ("des écrases-merdes" selon ma mère, et c'est vrai qu'avec le recul elle n'a pas tort). Noël, c'est vraiment drôle chez nous, on se charrie les uns les autres, on met un noeud papillon au chien, on danse. Danser, mouais, j'essaie du moins mais c'est sûr qu'à côté de ma cousine et de ma soeur, eh bien je fais plutôt tache, même si je me suis améliorée. En fait je suis complètement has been, le seul truc que je sais danser c'est le rock avec mon papa, et encore le pauvre y a laissé quelques orteils. Ca me fait penser qu'en Espagne, Audrey apprend la salsa, le merengué, le tcha-tcha et le cubacha, humf je me sens encore plus merdique. Bref, la basse c'est bien et je préfère ça à un lisseur à cheveux ou une trousse complète de maquillage (dois-je le confesser? ok c'est parce que j'ai déjà les deux). Blablabla "la basse ce n'est pas féminin", blablabla "tu ne voudrais pas te mettre au piano plutôt?". Eh non, moi je vous le dis ça va décoiffer à Noël et je vais bien faire chier mon monde, le problème étant "comment faire rentrer une basse dans un coffre déjà bourré à craquer?". Merci à la bassiste de Tricky qui n'est pas étrangère à ma décision. Rock on! Le Père Noël n'a plus qu'à prendre ses boules kies. (Page de pub: "Pour les accros aux concerts, AcouFun, le spécialiste de la protection auditive").

dimanche 9 novembre 2008

Dimanche gratteux avec le frère ^^





Mort du flash, pour une fois qu'on en avait besoin, ah Technologie...

samedi 8 novembre 2008

Lectures les plus marquantes.

Premiers écrits, Friedrich Nietzsch.
Narcisse et Goldmund, Hermann Hesse.
Petits poèmes en prose, Charles Baudelaire.
L'ombilic des Limbes, Antonin Artaud (Poésie)
L'avenir commence demain, Isaac Asimov (SF)
Maison de poupée, et Les piliers de la société, Henrik Ibsen (Théâtre).
L'Assassin Royal, Robin Hobb (Fantasy).
L'Innocence, Tracy Chevalier.
ENDER-La saga des ombres, Orson Scott Card (SF).
L'Immortalité, de Milan Kundera.
L'enfant bleu, Henry Bauchau.
L'ami retrouvé, Fred Uhlman.
Berthold, Hermann Hesse.
La vie est ailleurs, Milan Kundera.
Le Moine, Matthew G.Lewis.
Becket, Jean Anouihl (Théâtre).
Le combat avec le démon, Stefan Zweig.
Détenu 042, Yua Kotegawa (Manga).
Caligula et Le Malentendu, Albert Camus.
Le Mur, Jean-Paul Sartre.
Lilith, Primo Levi.
Psychopathe, Keith Ablow (Policier).
Junky, William S.Burroughs.
Le Loup des steppes, Hermann Hesse.

vendredi 7 novembre 2008

Tricky d'abord et Pain ensuite


Concert de Tricky hier soir au Bikini ^^ Tu bouges ton corps, tu danses et c'est la transe totale. Le temps s'échappe et tu te retrouves complètement scotchée par la prestation (même si Tricky a tendance à tourner le dos au public). Extase. "Quoi c'est déjà terminé?". Eh oui, mais 1h30 de show, qui c'est d'ailleurs terminé en apothéose. Au final, beaucoup sont montés sur scène dont Pauline et moi, (folles folles, soyons folles) pour un gros bordel pogoteux (il en fallait bien un). C'était fun, de la gentille bousculade plus que du bourrinage. Nous sommes ressorties comblées du concert. Et pour ceux qui connaissent un peu l'histoire du groupe Massive Attack, Adrian Thaws (alias Tricky) a participé aux deux premiers albums du groupe, "Blue Lines" (1991), et "Protection" (1994). Tout ça pour dire que j'aime énormément Tricky et Massive Attack dont nous avons d'ailleurs eu un morceau-reprise hier soir. Magique.
Eh non mauvaises langues, je n'écoute pas que du métal, mais forcément quand quelqu'un passe devant ma porte, le rock/métal/alternatif (bref ce qui fait du bruit) marque plus les oreilles des passants que du Ez3kiel, Agora Fidelio, Múm, Tricky, Massive Attack...et j'en passe. N'empêche que!

Et sinon, en passant devant les rayons Musique de la Fnac, un morceau a capté mon intention, j'ai sauté sur un casque et tiens je n'avais pas eu un coup de coeur pareil depuis Black Light Burns. Ma dernière trouvaille s'appelle PAIN (oui le groupe est connu depuis perpète, et alors quoi). Voilà comment on ressort de la Fnac le sourire aux lèvres et "Cynic Paradise" dans le sac. Sur ce, il est l'heure de dodoter, j'ai du sommeil en retard.


Et par ailleurs, rubrique "concerts":

-Samedi 13 décembre: Carte blanche à Ez3kiel : EZ3KIEL + NARROW TERENCE + PETE OBLIO + after electro. (au Bikini, Ramonville/Toulouse).

-Vendredi 19 décembre: Papa Now Hell Festival : ETHERSENS + SIMONE CHOULE + MY OWN PRIVATE ALASKA + MANIMAL + FRYZZZER. (Bikini, Ramonville/Toulouse).

mercredi 5 novembre 2008

Souriez!

Barack Obama a été élu! Il succédera officiellement à George Bush (no comment)le 20 janvier 2009.
Voyez, aujourd'hui à Albi il fait un temps de merde, mais peu importe. Exceptionnellement (il s'agit d'un événement des States tout de même) je vais me réconcilier avec la télé pour aller regarder le journal de 13h00. Faites la fête et célébrez, le monde est un peu moins moche. Je file!

mardi 4 novembre 2008

Le problème d'être soi.

La dissimulation est une merde ambiante dont je suis une fidèle partisante, et ça me bouffe. Parce qu'il faut "faire un effort" et ne pas évoquer certains sujets en famille, parce que Noël approche et que même si j'adore ça, le souci de dissimulation est toujours central. Je ne sais pas pourquoi ça m'est venu aujourd'hui, et précisément maintenant, mais je me rends compte que les secrets, les non-dits cimentent une bonne partie de ma manière d'être. Quelques personnes savent comment je fonctionne et avec elles je suis MOI, cette chose étrange mais entière, quelqu'un d'autre qui oublie la timidité et le regard. Pourtant, j'ai encore tendance à me brider au contact des autres, je me braque, refusant de me révéler sachant que je vais m'emporter, être blessée, ou blesser moi-même. "Sauvage", peur d'être approchée par peur d'être déçue ou de décevoir. Je m'emballe souvent comme une enfant avec certaines personnes, inconnues au bataillon la minute précédente et qui me font une impression positive et dans ce cas là le filling reste souvent bon. Tout récemment, des rencontres qui comptent vraiment. De ces rencontres rares dont tu as le pressentiment qu'elles te tirent vers le haut. Celles-là.
Le souci reste que..."le tout ou rien", le "tout moi, tout mur" est encore bien présent et que la cloison que je dresse entre ceux que j'aime, et les autres, n'est toujours pas tombée. Je peux aimer quelqu'un à la première rencontre et lui faire immédiatement une confiance aveugle, ou pas du tout, rester silencieuse, analyser en silence, écouter. Mais pour compliquer un peu cette mixture déjà bien amère, un pote m'a fait remarquer que j'ai tendance à me taire devant des personnes qui m'impressionnent ou que j'admire (sans le dire, hey la dissimulation vous vous souvenez). Le chaos total par excellence, puisque mon silence a deux significations: soit je n'aime pas la personne, soit j'en suis l'admiratrice secrète. Dans les cas, yo looser, tu perds et tu te casses. Le "soi", le "moi"... Philosophie mon amie, ta sagesse est grande, mais insondable.
Le cas le plus ridicule et néanmoins typique chez moi (le moi, le vous, le tu, le narcissisme, l'égocentrisme...), c'est le cas de l'hibernation. Arracher son baillon, courir hors de sa forteresse de pierre pour courir vers, oui, autrui, l'autre, même si jusqu'alors je n'avais jamais osé dire mot devant l'autre concerné au contact duquel j'étais depuis toujours restée hermétique.
Dans d'autres cas, opiner du chef, "oui", "ah ouais?", "génial", faire la fausse, jouer des dents pour feinter, ça dérape assez souvent en des phrases incisives. Heureusement pour moi, les gens pardonnent et je m'excuse.
Le plan foireux au dessus de tous: se retrouver avec des gens qui fonctionnent sur le même pseudo-système que soi, ça donne des conversations inexistantes, de l'ambiguïté: "on se déteste ou on fait un effort?", "il/elle se force à me parler ou est-ce de la sincérité?". De toute manière on est vite fixé, les gens étant de très mauvais comédiens, en général , il n'est donc pas difficile de voir quand ça accroche ou non. En affichant une grimace à demi-dissimulée en guise de sourire, hum bizarrement les gens sont très intuitifs dans ce cas-là et comprennent que ça coince quelque part. Insister ou non, tel est le dilemme. Parle et tu décoderas. On a tous nos mots clés, ceux qui nous rendent bavards ou autistes. J'ai beau essayer d'être tolérante, quand quelqu'un me dit qu'il regarde Cauet toutes les semaines parce qu'il est super drôle, je grimace. Mais on peut aimer ce naze, pardon pardon, et être quelqu'un d'exceptionnel par ailleurs. Faire du forcing, persévérer, ça vaut parfois son pesant de cacahuètes. Les gens, c'est ce qu'il y a de plus important, c'est simple ça non? Marre de me prendre la tête. Timidité et retenue, vous êtes bannies. S'amuser avec les potes comme une folichonne ne devrait pas suffire, il faut toujours de nouvelles personnes à qui donner sa confiance, de son temps. Suivre les mêmes délires, profiter de Toulouse le plus possible malgré les cours, investir tout son fric dans les concerts et la musique en générale, au point de susciter l'incompréhension des parents, apprendre de soi, écouter l'autre. Aider, aimer. En apprendre toujours plus, découvrir un maximum de choses, grâce aux autres.

dimanche 2 novembre 2008

Partiels... bouffez-moi mes journées

Pause...

Sleeppers (que j'ai d'ailleurs mis en lien zik)

http://www.myspace.com/sleeppers

"Signals from elements"

lundi 20 octobre 2008

Ce qui importe

Ca y est, me voilà détentrice de ma place pour le FURIA de vendredi soir.
Il y a un an et demi, je définissais Toulouse par le Capitole, les bars, le Zenith, le Cri de la Mouette, les ruelles sombres et la piole étudiante d'Ingrid, ma biche d'Aix. Voilà que maintenant, je redécouvre cette ville grâce à Pauline et aux concerts qu'on se programme ^^

Dans un an, c'est moi qui inviterai des potes à venir. Dans un an, je compte faire des pieds et des mains pour bosser dans la Musique. Faire un stage dans une maison de disque, bosser pour un label, ou (parce que ça se fait pas comme ça) gravir les échelons comme on dit, faire de la manutention, décharger les amplis, installer le matos, tout ce qui pourrait me rapprocher progressivement d'un travail concret... Mouais mouais je vous vois venir, me casser pas (les couilles), correction, mes rêves. Pour l'instant, je cherche...
Mais j'ai déjà trouvé ce que je veux faire (ok grosso modo). C'est tout ce qui m'importe.

Un peu de Pub pour Lambda:

http://www.myspace.com/lambdamusic

samedi 18 octobre 2008

Parfois tout moi, parfois tout mur.

Ok, cette ambivalence est complètement foireuse.

samedi 11 octobre 2008

Pouponnez vos oreilles!

Mary Slut.

"Reflet d'une"

...

Zero absolu

"Je suis une île Feat MiLKa".
http://www.myspace.com/zeroabsolu

Une claque à prendre les mauvais jours. Une claque qui t'envoie ailleurs, quand t'en as besoin, ou pas.

...

Belladone.

J'avais pas écouté depuis l'année dernière, complètement zappé que ce groupe existait, honte à moi.
http://www.belladone.net/

Bonne écoute!

jeudi 9 octobre 2008

Quand la faim s'ajoute à l'insomnie...

...le sommeil ne passe plus.
Il n'y a qu'un pas, un couloir, une pièce, et pourtant refuser cet ordre. Quand on mange moins l'estomac grogne, quand on mange moins on se prend à dévorer des rêves en pagaille, on se prend à gratter dame guitare plus que de raison, on ouvre de nouvelles portes pour en refermer d'autres. L'appel de la faim, connerie. Des bienfaits ont pointé leur nez. Je rêve à la pelle (certes, comme tout le monde)à la différence que je me rappelle de mes délires oniriques au petit matin, me prends des claques en prenant conscience des préoccupations de ma gluante cervelle mais sourire tant c'est logique. Elle a tout bon la guimauve, je pige davantage de moi-même maintenant.
Je trépigne sur place à vouloir tant de choses à la fois. Jouer de la gratte, chanter, jouer des morceaux sur la basse du pote à mon frère, et aimer ça de plus en plus. Envie de consacrer encore et encore plus de temps à la musique, de m'investir partout, d'apprendre à jouer d'un nouvel instrument, de jouer sur la batterie installée dans mon garage pour les répèts du groupe, d'y jouer alors que je n'y touche jamais. Envie de trop, envie de tout et le sommeil ne retrouve plus sa route. Jogger tous les jours, métal aux oreilles. Je maigris. J'ai peur des photos, je hais les magasins, je hais mes jeans qui flottent. En racheter, anti-problème, il y a pire sur Terre.
Envie d'allumer l'ampli, de jouer de la basse, de hurler au micro, de jouer du synthé, de continuer à apprendre Comptine d'un autre été, de jouer 'Happy' de Mudvayne simultanément avec le CD. Envie de me niquer les doigts, les chevilles et les oreilles. J'ai faim de tout et de rien, cette simple envie au fond des tripes. Cette vieille amie que la musique, faim et montre en main, demain 10h00 je file chez Music Center m'acheter de nouvelles cordes. Après la répèt d'aujourd'hui il est temps de les changer.







Mercredi 15: au Bikini, Sidilarsen, Naïve, La Phaze, Cosmic Connexion, Fryzzzer.
Jeudi 16: au Bolegason, Sidilarsen.
Samedi 18: KKC Orchestra, Le Rang du fond.

mercredi 8 octobre 2008

"Le jardin du bossu", Franz Bartelt

Ce mec est foutrement bon. Dans ce roman, il nous balance en cascades un humour potache très sympathique, l'idéal pour rire de tout et de rien, pour apprécier les anti-héros, les gros loosers aux problèmes terre à terre et les bonhommes dévoués à mémène. Eh oui, ça change des héros sans peur ni reproche, rraa ça fait un bien fou. Comme ça fait plus d'un an que je l'ai découvert et que je m'apprête à le relire une nouvelle fois, il est temps d'en parler.

Messire Franz Bartelt:

D'origine polonaise, la famille Bartelt s'installe dans les Ardennes. Le jeune Franz y apprend à lire avec les romans policiers que dévore sa mère, et commence à écrire à l'âge de treize ans. Un an plus tard il quitte l'école et gagne sa vie en enchaînant les petits boulots. A dix-neuf ans, il entre dans une usine de transformation de papier, un autre lieu symbolique pour l'écrivain qu'il est en passe de devenir. En 1980, il s'installe dans la vallée de la Goutelle, près de Charleville-Mézières, et se consacre à l'écriture. Pendant cinq ans de labeur au rythme des trois-huit, il aligne deux volumes par an sans se soucier de se faire publier. C'est à partir de 1985 qu'il fait de l'écriture son unique moyen de subsistance. Poète, nouvelliste, dramaturge et feuilletoniste, il donne également huit pièces de théâtre à France Culture et des chroniques estivales à L'Ardennais. A partir de 1995, il connaît la consécration avec la publication de ses romans, tous applaudis par la critique et certains sélectionnés pour les prix littéraires, (' Les Fiancés du paradis', 'La Chasse au grand singe', 'Le Costume', 'Les Bottes rouges', 'Le Grand Bercail' et 'Terrine Rimbaud').

-Septembre 2004: "Le jardin du bossu". C'est la grande poilade!


Et puisque que je suis dans mon quart d'heure louanges, "Une nuit pour sept jours" le nouvel album de Sidilarsen est, il faut le dire, bluffant. Amis, ça va chauffer au Bikini mercredi. D'ailleurs, le groupe repasse au Bolegason le lendemain ^^

lundi 29 septembre 2008

Tu sors!

J'avais pas fait gaffe mais Adema a changé de chanteur après leur quatrième album. Dépitée je suis. En écoutant "Kill the Headlights" j'ai l'impression d'entendre du Lostprophets, groupe peu cher à mon organe palpitant, grumf.

Rubrique "Oh oui, fait mal à ton corps":
Hier soir au Noctambule, 4 groupes punk/rock. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pogoté comme il se doit, mais avant ça mes "gros" a priori se sont confirmés, je n'aime pas les Karottes Tendues, je n'aime pas Sons of Buddha, et les malheureux Drawn ont eu la malchance de jouer devant un public peu nombreux et pas très dynamique en début de soirée. Heureusement les keupons de Dirty Fonzy ont sauvé la cause fort louable de la MJC, à savoir d'organiser un concert un dimanche, à 18h00.
Les autres concerts du Noctambule ne sont pas fameux, soit déjà vus soit du bourrinos de la catégorie "c'est moche et gras": Ultra Vomit, PIB Allstar, Plebeian Grandstand. Ok, j'adore le gueuloir mais il faut un tant soit peu de moments aériens, de transitions, et même si ceux-ci sont suivis d'un déchainement monstrueux de voix et d'instrus, au moins j'ai eu mon instant poétique. Quand il m'est arrivé de faire du bourrin de base pour tenter de comprendre la jouissance de ces musicos en pleine transe, martyrisant leur médiator blasé des accords éternels sur les mêmes cordes, bin je ne sais pas, je me sentais con. (on dit conne, je m'y ferai).

jeudi 25 septembre 2008

Chance, mon amie, es-tu là?

Yes!

Ca y est, je suis embauchée pour une nouvelle année en tant qu'hôtesse d'accueil à l'Athanor. A moi pièces de Théâtre gratuites, à moi salaire. Je trépigne comme un zèbre sur la vieille chaise de grand-mère. Je savoure cette rentrée. Que du bon, des projets, des bons profs, la victoire contre mon insomnie (houh huit jours que je dors plus de quatre heures). La recette miracle? C'est contre ma éthique de glandeuse physique que de chanter les vertus du sport, pourtant ils avaient raison ces bougres de médecins: une bonne séance de souffrances c'est mieux que des somnifères. C'est plus "sain". Ouais, en attendant je suis courbaturée de partout, j'ai mal au dos mais je dors comme un loire.

lundi 22 septembre 2008

Une bonne raison de refaire sa carte 12/25

Une bonne raison de claquer son fric et de reprendre le train.


-Concert gratuit pour la sortie du nouvel album de Sidilarsen, avec en plus La Phaze, Naïve, Cosmic Connexion, Fryzzzer, au Bikini le 15 octobre.

-FURIA ANTISTATIC au Bikini le 24 octobre.

Et je viens fraîchement de recevoir "Dream" d'Open Hand et "Adema" d'Adema. Ca réjouit!

vendredi 19 septembre 2008

Milan Kundera

Comme si je n'avais pas déjà pas assez de livres à lire et relire, je me suis jetée sur L'Immortalité. En deux jours, j'ai dévoré l'un des meilleurs romans que j'ai jamais lu. Diable, qui est ce type? Comment peut-il plonger aussi loin sans tomber dans une réflexion ennuyeuse et déjà connue de tous. Rares sont les auteurs qui arrivent à provoquer en moi plus qu'un effleurement, qu'une demi-émotion.
En lisant le bébé de Milan, rien que de la simplicité, une douce lecture, fascinante par son emprise et sa logique. Toutes mes lectures ratées sont rattrapées, effacées, et dire que je pensais mes lectures condamnées au devoir obligatoire et barbant de l'Université. Depuis quelques mois, je m'étais repliée dans la Fantasy, trouvant les histoires loufoques et fantasques bien plus passionantes que Belle du Seigneur de Cohen, ou les atroces romans de Julien Gracq, malheureusement au programme de cette belle année de Licence...
Blasée des intellectuels et de leur grand style, des auteurs acclamés à qui on donne gloire et immortalité à chaque rentrée. L'idée de leur foutre la paix ne vient à l'esprit de personne. Les classiques me bouffaient, m'écoeuraient. Etrangement, je rejettais même Terry Pratchett qui ne me fait plus du tout rire à l'heure actuelle.
Crise de la lecture? Crise de la vingtaine? J'ai secrètement envie d'envoyer chier le devoir, de laisser mes parents dans leur rêve impossible de leur charlotte intégrant une école de commerce (où ont-ils la tête? pas sur les épaules en tout cas), de courir malgré une cheville mal remise, de m'acheter des baskets bien "mode" pour dépasser les mamies qui courent sur le chemin campagnard près de chez moi. De surprendre les gens de A à Z en envoyant valser les idées voyageant à mon sujet. Partir, plus qu'un an et cette vie étudiante se prolongera enfin à Toulouse, là où mes parents ne me reprocheront plus la musique à fond (mes voisins s'en chargeront), mes goûts musicaux étranges, mon m'en foutisme du look et mon dégoût des magrets de canard.
La Charlotte prendrait bien l'autoroute pour Lille, pour retrouver Aude et Manu, voir le réel, ne plus seulement l'entendre par téléphone, ne plus seulement le voir sur papier. Revoir la partie des gens que j'aime qui me sont inaccessibles 11 mois de l'année.
Manger une pomme, ne rien manger que l'attente de l'année prochaine, avec le grand sourire. Oui foutre Dieu, je suis impatiente de vivre cette année de Licence, la dernière, de reprendre les répèts la semaine prochaine avec les zikos. De vivre, hurler et gratter dame guitare en attendant de trouver un nouvel horizon.

Milan, tu m'as mis la patate vieille branche.

mercredi 17 septembre 2008

Que les mouettes se la ferment, que les concerts reprennent.


Black Light Burns - "Cruel Melody"
Generic - Escher
Sia - Breathe me
Puddle of Mudd - "Life on display"
Soundgarden - "Superunknown"
DJ Shadow - Drums of death, High Noon, Stem
Sunny Day Real Estate - Pillars
Psykup - On ne sait jamais, Do it yourself
Drowning Pool - Tear away
Tool - "Aenima"
Mozella - Lost along the way
McQueen - "Break the silence"
Dover - Rain of the times
Disturbed - "Believe"
Team Sleep - Ever, Ataraxia
Fiona Apple - "Extraordinary machine"
Sioen - Too good to be true
Powerman 5000 - The end is over
Filter - Just Tonight, Pain

Samedi 27 septembre: Nicolas Bacchus

Mercredi 15 octobre: Sidilarsen, La Phaze, Naive, Cosmic Connexion, Fryzzzer.

Jeudi 6 novembre: Tricky


21h25: Hé hé je viens de rentrer de mon premier cours de gratte de l'année. Que du bon! L'âme en joie, le médiator qui gratouille et deux nouvelles soirées concerts de prévu. Merci à mon vénéré prof qui organise une virée à Toulouse. Hum, je ne connais guère Suicidal Tendencies, du "gros et bon son" m'a t-il dit. Tiens donc, à vérifier.

Et le Noctambule qui reprend ses activités, c'est la fête chez mémé!

Dimanche 28 septembre: Dirty Fonzy, Sons of Buddha, Drawn, Les Karottes Tendues. Le premier groupe n'a plus à faire ses preuves, Love is in the air, mais il y en a un pour lequel je suis sceptique... Les Karottes Tendues hein? C'est pas comme si j'en pouvais plus à l'idée de les voir se trémousser sur scène, mais ils ont gagné le Rock'N'Tarn pas vrai? Allez Martine ça doit pas être si mauvais.

lundi 15 septembre 2008

mercredi 10 septembre 2008

lundi 4 août 2008

Almost on the road, again.

Cet aprem, entre deux têtes dans la piscine, je me suis regardée un épisode de Six Feet Under (de la 3ème saison, celle que j'aime le moins d'ailleurs) et j'en tire une référence musicale.

Est-ce que ça vous arrive d'écouter le même morceau pendant 2 heures sans grimacer horriblement?

Ouais, j'ai téléchargé, ouais j'avais dit que je ne le ferais plus. Peu importe j'achèterai un de leurs albums. Je ne fais que ça acheter des CDs, je ne sais plus ou les mettre. Si je continue j'en aurai bientôt sous l'oreiller ou dans mon ampli.

Le divin son, Sunny Day Real Estate.

Et surtout le morceau Pillars.

J'ai hâte de partir, encore. J'ai fait que ça cet été. Muuh j'aurais pas fait de camping, mih bon le camping des Eurocks ça m'a suffit bizarrement, rrroooo. Je me suis remise à écrire, j'ai jeté beaucoup, ai gardé quelques nouvelles correspondant à des périodes importantes, le début de mon roman vierge de tout regard extérieur le pauvre, et le reste... well the shit in the garbage.

Je sens que je vais me shooter à leur son pendant le long trajet qui m'amènera en Espagne. Les embouteillages s'annoncent moins chiants, et les klaxons pourront toujours s'exciter j'en aurais déjà plein les oreilles.

Demain soir je sens que je vais boire à outrance, ou bien non cela dépendra de l'ambiance de la soirée. Pas spécialement envie, trop en Irlande, juste envie de parler, de partager des mots sans oublier l'essentiel.

Et samedi partir voir la mer une nouvelle fois.


Ireland, july 2008.

Ce fut une expérience =)

Hier pendant la répèt de Jet Stream j'ai avoué que ouais visiblement je n'y arrivais pas. Je ne peux pas chanter à la hauteur de voix qu'ils veulent, pas dans les graves, c'est un fait. Wooh le chant c'est foutrement difficile quand même. Ils ont donc enchaîné en disant que c'était dommage, que c'était à moi de voir mais que si je ne le sentais pas et que je ne pouvais pas maintenir le chant à la bonne hauteur alors valait mieux en rester là. Fouhh soulagement, et moi je n'en pouvais plus de chanter comme un mâle, forcément. J'ai une voix de pitchounette, donc disons que ça passe sur du Ash ou du Trust Company mais là non, valait mieux pas s'acharner et puis je me sentais mal de faire de la merde, surtout que leurs compos sont excellentes, j'aime! On s'est quitté en bons termes et on s'est souhaité bon courage pour nos groupes respectifs, ils m'avertiront quand ils feront un concert et idem pour moi.

Je maintiens! Allez écouter leur musique sur myspace. Ce groupe est vraiment bon.

Depuis dix jours, je me déchire la corne des doigts sur Muse et Chevelle avec ma chère guitare, j'ai mal mais c'est vital.

Oh by the way, je passe en 3ème année de Lettres Modernes ^^

dimanche 3 août 2008

En pensant à des gens...

Wild.
Niveau communication j'ai fait un gros travail sur moi-même, mais en faisant le point ce matin sur des gens que je connais de vue (et juste de vue voilà le problème), je me dis que je suis passée à côté de rencontres très fortes, que je n'ai pas renvoyé la balle quand il fallait le faire, et bien sûr cette timidité a fini par être mal interprété. Une amie m'a dit il y a peu de temps que j'étais un peu sauvage comme fille, pour elle c'est une qualité, ah? J'ai fait de gros progrès, mais bordel pour certains il est trop tard. C'est dommage mais je ne peux m'en prendre qu'à moi. Avec certaines personnes la communication est restée uniquement superficielle, protégée par le rempart de nos belles technologies actuelles. Il ne dépendait que de moi de les dépasser. Qu'est-ce que je peux être tarte parfois. Prendre conscience m'a donné un gros coup de pied au cul, maintenant tout est plus facile, mais le retour en arrière est impossible et c'est bien dommage.

samedi 2 août 2008

Trois phases


"Rock 2" tiré de deviantART.

Nous, The Whispers, enregistront nos compos en septembre. Sans vouloir se la jouer grandes stars, avec une démo c'est plus facile de démarcher pour d'autres concerts. En attendant on a encore du boulot, mais nous sommes tous les cinq bourrés de volonté. S'amuser, les concerts, la fièvre, le sentiment d'exister. Il se pourrait même que l'on joue au Sullivan, à moins d'une couille de dernière minute mais là je ne vois pas. Les projets s'enfilent, il faut absolument se réenregistrer d'abord, les sons du premier concert ne sont pas top et puis c'était le premier, on a tout retravailler depuis. C'est dingue de se sentir fier d'un projet qui marche, d'avancer tous les jours avec les mêmes idées que tes potes et de voir que tout le monde se sent concerné par ce qui nous secoue la tête et les tympans. Ce groupe est ce qui s'est réalisé de plus concret et de plus vrai durant cette année. C'est l'une des seules choses qui ait pris un tournant important pour moi et qui soit toujours en mouvement. L'année de mes vingt ans je m'en souviendrai pour un tas de raisons, le groupe, Mélanie, Bud, Valentin et Kenji y sont pour beaucoup.

Il y a 30 minutes je chantonnais à mi-voix pour que mon frère et ma soeur ne m'entendent pas. Je vérifie que je connais par coeur les paroles des six compos de Jet Stream, groupe que j'ai intégré en tant que chanteuse, nan on ne rit pas. Comme n'importe qui je chantais sous ma douche, n'envisageant jamais de pousser mes cordes vocales à de plus grands desseins et finalement.
Pour l'instant je ne me sens pas encore à la hauteur, je suis une perfectionniste quand il s'agit de Musique. Je hais entendre les fausses notes qu'il m'arrive encore de faire.
Demain a lieu une nouvelle répèt et j'ai la boule au ventre, je n'ai pas chanté depuis trois semaines. J'ai réécouté les enregistrements je ne sais combien de fois, j'ai la voix de l'ancien chanteur qui résonne en boucle dans ma tête tandis que je chante les paroles. En attendant les nouveaux enregistrements (s'ils décident de me garder ^^ hum nan je n'aurai jamais confiance en moi) bref, voici l'adresse de Jet Stream:

http://www.myspace.cn/jetstream81

Honte à moi je n'ai pas fait d'article sur mon séjour en Irlande. Pourquoi s'épancher, version courte adoptée, c'était le meilleur voyage à l'étranger que j'ai fait jusque là! Et la Guinness of course est bien meilleure dans un Pub irlandais avec un groupe d'Irish Traditional Music en bonus. En plus de cela au milieu de toutes les nationalités du vaste monde, j'ai rencontré deux français faisant partie de ces rares personnes avec qui passer mes journées et mes soirées n'est pas un supplice. Certaines personnes m'insupportent et d'autres m'impressionnent trop pour que je sois à l'aise en leur présence ce qui est stupide, paradoxal et complètement stérile comme attitude, je le sais. Oui, il est certain que je peux être très fuyante quand je ne me reconnais pas un minimum dans les gens, comme je peux être ahurie de bonne humeur avec mes proches ou avec de parfaits inconnus avec qui ça passe tout de suite. Le bémol de l'histoire, oui c'est TRES rare ce genre de rencontres, mais quand ça arrive je loue l'Humanité, ça me fait un bol d'air.

En boucle: "Come clean", de Puddle of Mudd.
"Ten thousand fists" de Disturbed.


Ireland trip




mercredi 9 juillet 2008

Les Eurockéennes!

C'est fait! THE festival de l'année, celui dont je rêvais chaque année mais qui me passait à chaque fois sous le nez faute de moyens. L'argent domine le monde, saloperie! Et hop en route pour les Eurocks à cinq, excités comme des puces.
Enorme, je n'ai pas été déçue (sauf par le camping ^^ les toilettes et les douches ne sont pas franchement copines avec la propreté). Et le "on dit" selon lequel on revient de ce festoche complètement crevé n'est pas non plus une légende (ou serait-ce le fait de dormir à 5 dans une tente pour trois qui aurait joué? mohohoh peut-être). C'était génial, j'ai dégusté The Do, me suis broyée les oreilles devant Generic l'âme toute joyeuse, me suis pris un monsieur slameur en plein dessus pendant The Offspring alors que j'étais contre la barrière, mmmh le souffle coupé pendant plusieurs secondes, larmes, dis donc j'ai jamais vu autant de slams qu'à leur concert, yeah baby! C'est bon mais ça fait mal! Ebahie par Cat power, écrasée dans la foule pendant le show de The Gossip (c'est qu'elle envoie la dame! sportif le concert). J'ai grimacé devant Camille, vraiment déçue mouais de toute façon je ne l'écoutais plus depuis deux ans déjà, c'était un signe. Ouhouhouh CSS c'était sympa mais trop cassée, épuisée pour sauter cette fois-ci. Bon le summum tout de même ça a été Massive Attack et et et et Ezekiel, malgré un début très décevant, je me lamentais intérieurement de ne pas vibrer d'émotion à leur concert. Bon, ils ont fini par baisser la bass, beaucoup trop forte au début et puis PURE BONHEUR. C'était LE groupe que je voulais absolument voir, ma tranche de musique quotidienne, ma claque à moi. Merci les gars! En bref, j'ai adoré, on s'est bien dépensé, on a profité et oui la musique c'est vraiment vital. J'en creverais de ne plus la vivre, de ne plus voir les artistes, de ne me résumer qu'à l'écoute des albums, le besoin de voir la chair bouger, de sentir les larmes ou le sourire au fond de moi. Quand j'ai peur de mourir c'est en pensant à l'absence dans le silence. Ma chambre résonne toujours, mes parents s'en plaignent mais plus d'absence, ici, dans ma chambre, devant ces scènes gigantesques, j'aurai toujours la musique dans la tête, les oreilles en souffrance de si peu de solitude. Mes insomnies je les comble d'écoutes diverses et variées et elles recommencent encore, à briser mon sommeil, alors la musique sera encore, encore et encore le moyen de combler le vide, si pesant, triste à pleurer. Sans la musique je ne pourrais pas.
Les magazines et les radios, non. Je deviens intolérante depuis peu, trop de récent, trop de groupes à peine éclos (sauf pour les groupes des Eurocks, c'est pas de la merde donc forcément je m'éclate). Dans les grands groupes qui font ou qui ont fait leur bout de chemin il n'y a pas que les Beatles, Jimi Hendrix ou Metallica. Ceux-là sont énormes aussi:

Bikini Kill
Public Enemy
MC5
Social Distortion
Tegan and Sara
The Ramones
The Perishers

P.S: Bikini Kill, par ses paroles radicales antisexistes, a inspiré nombre de groupes punk féminin dans les années 1990.

Dimanche départ pour l'Irlande, wouhouhouh c'est bon d'avoir vingt ans.

jeudi 26 juin 2008

Fête de la Musique


Deuxième concert de The Whispers, cette fois-ci en plein air, sur le Parking Bondidou, sous une chaleur de bête. En gros, on a tous la nostalgie du Noctambule (salle pleine, et dans le noir, oui c'est toujours beaucoup mieux). Bref j'avais chaud, comme tout Albi d'ailleurs, sauf que nous eh bien pas le droit aux jupes =( J'ai pas beaucoup bougé, suis restée souvent immobile, évidemment avec trente pélerins devant la scène c'était pas la Fête chez Mémé, mais bon ce fut une expérience. On a joué, c'était sympatoche mais le coeur n'y était pas trop, ioups.
Plus jamais de concert par 38° à 19h00.

Mais pas grave, on s'éclate toujours autant. Les répèts sont devenues une drogue dure. Que c'est bon! Vivement la suite!


vendredi 6 juin 2008

Le chef d'oeuvre


"Cruel Melody", le premier album de Black Light Burns (sorti en 2007). Petit hic, il n'est pas encore disponible en France.

Soit, un import coûte cher, mais ça vaut vraiment le coup.

mardi 27 mai 2008

The Whispers a un nouveau membre =)

Vive mon école de musique alias "Muzik Addicted". Gloire à son gala de fin d'année car c'est pendant une répèt organisée par l'école que j'ai rencontré Kenji, bassiste!
Et heureusement pour nous, il apprécie notre musique et nos délires photographiques.

mardi 13 mai 2008

Miss Hope is still here.







Ballade en mode impro. Retour sur des lieux autrefois familiers. La flemme de tout mettre. Au pif.