mercredi 31 décembre 2008

BONNE ANNEE!

BONNE ANNEE! Ouhouh le passage d'une année à l'autre, bam! la gueule de bois, mais on s'en fout, faites les fous!
Et arrêtez tous de foncer sur vos portables à minuit! La bonne année c'est jusque fin janvier, bigre!

dimanche 28 décembre 2008

Tu cherches les Noises?

Va donc faire un tour sur http://www.noisemag.net/ et tu peux commander les anciens numéros. Hum, vous vous demandez mais qu'est-ce que Noise? Expérience, si un jour d'errance au Tabac Presse (pourquoi au Tabac Presse, j'en sais rien moi) enfin si vous arrivez à vous faufiler dans le rayon zik (sans finir sous une pile de Rock Mag ou Rock One) fouillez un peu et normalement vous trouverez Noise (pas à Plumelec, en Bretagne. J'ai cherché mais le libraire ne connaissait pas, le filou a bien essayé de me refiler le dernier Rock § Folk, sans succès). Bon voilà, pour ne rien vous cacher, Noise, on l'a bien compris, est un magazine de Musique (non, je ne me suis toujours pas mise à "Maisons et Jardins". Vous me voyez avec un râteau et des bottes pour arracher les mauvaises herbes. En rêve!). Pour en revenir à mes moutons, ce mag vaut son tour de rayons (dans le Tabac Presse, hein toujours le même), avec l'avantage certain d'être adressé à un public adulte tout en nous épargnant la Pub inutile pour des groupes déjà mondialement connus comme Linkin Park, Placebo, Muse et toute la compagnie. Achetez achetez c'est tout bon, comme la cuisse de dinde mais sans le gras. Ouais bon appétit.

J'en profite pour vous conseiller Woven Hand (et le dernier Ez3kiel!!!)

samedi 27 décembre 2008

Chazik toute l'actualité rock et métal de toulouse et sa région

Chazik : toute l'actualité rock de la région toulousaine.
Présentation d'un site qui vaut son pesant d'or. On y trouve des chroniques CD et Live qui font plaisir à lire ainsi que des interviews, des vidéos et des reportages photos à nous en décoller les rétines, tout ça enrobé d'un dynamisme bouillonnant qu'il fait bon sentir. Ca bouge, nous remue les sens et les yeux, ça sent la scène, ça ravive les souvenirs de concerts et la foutue mémoire capricieuse qui a tendance à se faire oublieuse des petits détails qui comptent malgré tout. Chazik est un concentré de tous les groupes toulousains qui dépotent, annihilent les mollusques et réveillent la caboche. Grosso merdo (mon expression tic du moment) si vous aimez vous prendre de bonnes claques, c'est par là. Pour taper dans le récent, le dernier post affiche un lien vers la chronique sur le Papa Now Hell Fest, qui est énorme! I admire you CoKeT. Bref, allez voir!

lundi 22 décembre 2008

C'est bête comme chou.

Bientôt 2009 hey hey, et merde! Apéro dans le bec, pas encore fait mon sac, départ demain matin pour la Bretagne, et dans le genre poisseuse j'ai fait tomber ma basse de ma hauteur de géante, connerie de bandouilère. Elle a un gros poc, enfin on dira que ça fait plus authentique, genre la basse qui a du vécu derrière (alors qu'elle est toute jeunette). On va croire que je la tabasse (ah ah jeu de mot pourri), la pauvre on va dire que je ne suis pas soigneuse, que je suis une brute. Bon allez, c'est pas grave, disons que ça fait plus class une basse cabossée (mouais bon, on se console comme on peut). Bref, de toute façon c'est vrai je suis brusque, autant dans ma façon de (ex) m'adresser aux gens que dans ma manière de débarrasser le lave-vaisselle. La force tranquille, mouais. En toi sommeil l'animal, rengaine bien connue. Les férus de littérature ou de psychanalyse n'ont qu'à se reporter au livre "Le combat avec le démon" (par exemple) pour piger ce que je m'apprête à développer pour votre plus grand déplaisir. Dimanche, j'ai organisé un Tea Time, petits gâteaux, différentes sortes de thé, déjà ça ne me ressemble pas, bon point. C'était cool d'ailleurs, et puis ça a permis à Pauline et Christophe de se rencontrer pour de vrai, pas en fusette comme ça avait toujours été le cas. Bon, ça s'est fait. Pophophop et alors quoi? mais oui je deviens BCBG. Pour moi organiser un thé ça avait toujours fait très mondain, allez savoir pourquoi... Tout ça pour dire que j'ai mis une grande baffe au "démon" des a priori et des vieilles idées périmées. Le démon se braque, le démon se vexe, sale bête, et avant il pointait son nez aux moments les plus inappropriés avec des idées reçues complètement has been. Quand je voulais me la jouer sociable, parce que je trouvais la personne en face vraiment intéressante, le manque de confiance en moi avait tendance à rappliquer vite fait, du style "T'es pas à la hauteur" (ma conscience faisait du mauvais boulot, une arnaque) mais oula vous affolez pas je ne me prenais pas la tête à chaque fois. De toute façon le petit détail qui fait chier n'est plus, je lui ai mis sa raclée. J'ai fait intérieurement son deuil pendant l'apéro en rigolant avec la familia. Ce week end j'ai été si sociable à vouloir partager mes coups de coeur que les parents et soeurette ont de suite prêté plus d'attention à ce que je disais et vice versa. Enthousiaste comme je l'étais ça ne pouvait qu'être contagieux. Métamorphosés en éponge les parents se sont intéressés au concert de vendredi, ont voulu écouter les CDs des groupes alors qu'eux et le metal c'est pas le grand amour, 1er miracle. Deuxième miracle, mon père a de lui-même mis "Nevermind" dans le lecteur de ma voiture et a reconnu le morceau "Smells like teen spirit" qu'on entend un moment dans Moulin Rouge et ça nous a fait un terrain d'entente sur lequel discuter. Au bout d'un moment il s'est souvenu que je savais la jouer à la gratte et la conversation a continué à un rythme de fada. Finalement, les cris du chanteur de 8vision ne provoquent plus de grimaces sur les visages, maintenant ils sont juste curieux de savoir pourquoi j'aime ça, etc... On est passé de l'indifférence moyenne à la curiosité suprême, que ça dure pitié! J'avais peur de les emmerder avec mes centres d'intérêts qui ne sont pas du tout les leurs, j'avais tort. Ok j'ai retenu la leçon, même si on a pas les mêmes goûts, pas les mêmes envies, qu'on est en désaccord sur un bon nombre de sujets, ça passe tout seul en faisant un effort. A l'apéro on a déconné plus que d'habitude, on a plaisanté en se charriant et personne ne s'est vexé, grande première. Pour mon père et moi qui sommes de grands susceptibles et sensibles ça constitue un cap. L'abcès a pété, vive l'abcès! Ma soeur a touché ma basse pour la première fois depuis que je l'ai et on a réussi à parler, ce qui n'était pas arrivé depuis un moment. Ce n'était pas aux autres de m'apprivoiser, c'était surtout à moi de me secouer les miches. Je m'apprivoise, ouh champagne! ouh Guinness!

JOYEUX NOEL! Je me casse chez les celtes.

Ear we go again

03h09 à la montre, bon toujours aussi insomniaque, sur ce point rien n'a changé et tant pis j'ai décidé de ne plus m'en plaindre. Fouillant dans mes archives d'ordi je suis retombée sur un article que j'avais écrit à l'occasion d'un concert de Manimal en janvier 2007, tiens justement vendredi j'ai revu les frimousses de la troupe. Bon, à l'origine cet article devait être publié dans le journal de la fac, mais niet! ce cher N ayant zappé de transmettre mon article, ruhmf. En même temps j'aurais pu le transmettre moi-même comme une grande, passons. Justice doit être faite, je vais donc publié ce petit bout de texte, histoire de ne pas l'avoir écrit pour des prunes. Il faudrait que je me remette à en faire sur les concerts, pour changer des chroniques d'albums.

Manimal
Divin "New Box magazine"! Le petit guide albigeois m'a scotché. Dans le cadre d'une soirée Métal au Noctambule de la MJC d'Albi, j'apprends qu'en plus des groupes Lords of Kahuzan et Pleibeian Grandstand, la petite salle reçoit Manimal. Allez, c'est casé et programmé, on y va! Le samedi 20 janvier, le monde est bien là, aussi chahutant et impatient que nous. C'est la première fois que je vois la salle aussi remplie, Manimal peut s'attendre à un bel accueil. 'Succube' leur deuxième album nous promet une très bonne soirée. A l'aide des deux premiers groupes la cave aux sons nous met dans l'ambiance, "stress out of question". La pause s'achève, on se resserre, on s'approche, Manimal se prépare enfin. Cinq musiciens se plantent devant nous, le sourire large et l'énergie parée. La première onde attendue fait son slam d'entrée, et Ju nous lance sa rage vocale dans un micro bien chargé. Les sons courent dans la salle, les jeans tremblent, les têtes remuent, les premiers pogos se couplent aux cris furieux et aux notes brutales et aigues. Les lumières blanches sont flashantes, cette belle palette de métal hard-core nous charme les tympans. Après trois morceaux bien connus de l'album, les riffs de guitare montent en violence, le public se déchaîne, les slams se succèdent. L'impact de cet extrème positif remue tout. Je tremble, les titres se font toujours plus puissants et hurlants. Les textes explosent de la scène, mes oreilles souffrent un peu du choc, mais cette voie accrocheuse me confirme que j'existe. C'était le défouloir en beauté. Alors en cas de panne d'exutoir je vous invite à vous jeter complètement dans le Manimal Tour. Conseil à tous: guettez leur passage.

dimanche 21 décembre 2008

La scène lilloise envoie du steak!

J'ai beau ne plus habiter là-haut, je continue à m'intéresser aux groupes phares de ma ville natale. La scène lilloise a vraiment de bons groupes, et ça secoue sévère sur place dixit les amis du Nord. Dans mon top 3, The March, 8vision et Unswabbed, mon bichon à moi. Eh non, rien à faire, on oublie pas ses racines, Lille est vraiment une ville d'enfer. Oui oui Toulouse se débrouille pas mal non plus. Un des groupes que j'écoute le plus en ce moment est d'ailleurs toulousain: Leiden, dont je viens de faire un article sur coanthem, enjoy!

mardi 16 décembre 2008

Initiation du frérot ou résolution d'un problème

Quelle bonne âme je suis, vraiment. Oui, je me flatte mais que voulez-vous j'emmène Nicolas au Papa Now Hell Festival. Ne suis-je pas au summum de la gentillesse que de lui avoir proposé de venir, lui du haut de ses 13 ans (et de son 1m78, damned!). Bien sûr, je ne dis que des conneries, je me lance des fleurs mais en réalité c'est lui la bonne âme. Je resitue, décembre... ah oui décembre le mois de la dèche intégrale et de la prise de tête des cadeaux. Qu'offir à Papa? chaussons, cravate Père Noël? livre sur l'orgue, shit shit shit il a déjà tout. Oh un livre sur les sculptures de Sainte-Cécile, ça devrait lui plaire. Ioups, 69 euros. Ma mère, en panne d'inspiration me proposait: "Eh bien, si tu ne sais pas quoi lui offir, j'ai un nécessaire à cirage tout neuf dans le garage. Tu pourrais lui offir ça non?" Les yeux dans les yeux, éclats de rires, la mère et la fille se bidonnant, c'est sûr ça aurait fait forte impression comme cadeau. Merci môman, mais non. Petite anecdote passée, je reconclus, décembre c'est la misère. Pauline, chère compère, bosse finalement samedi matin très tôt pour gagner de quoi survivre à ce dur mois qu'est décembre. Fichtre, avec qui allais-je bien pouvoir y aller du coup? Bin, avec personne pardi. Shit! j'attendais ce concert depuis le doux mois de novembre. Tant pis, balayette et puis il y en aura d'autres. Deux secondes plus tard, je relève, "Nan en fait ça fait grave chier la dèche de décembre. Comment faire? Y aller seule? No, thanks, j'ai jamais tenté mais ça ne me botte pas des masses. Grosso merdo j'ai peur de m'ennuyer un chouia et de me sentir aussi seule au monde que Tom Hanks dans "Seul au monde" justement. Bref, je rongeais mon frein, mon cours d'Histoire de l'Art en main, quand frérot débarque. A croire que je faisais une tête de caniche affamé, il me demande ce qui m'arrive. "Rien... (plusieurs secondes passent) rien, je ne vais pas au concert vendredi soir". Je lui explique, et là petit miracle: "Et moi je ne peux pas venir?" "Euh...ah mais ouais pourquoi pas". Il me sort les yeux de Jim Carrey dans The Mask, "Sérieux? J'aurais jamais cru que tu dirais oui". Pour être franche, la plan concert avec le frère ne m'était jamais venu à l'idée, mais merde il est grand maintenant. Je n'arrive même plus à le dominer, et c'est limite lui qui me jarte de ma chambre quand j'essaie de repousser l'envahisseur. Mon orgueil de soeur aînée a fini dans le cassoulet. Inventeur des serrures je t'embrasse. Je vais donc initier ce bout de chou qui n'en est plus un aux joies des concerts, en plus ça m'arrange plutôt bien. Ma bonne action me rend bien service quand même. Une fois Nicolas remit de ses émotions, restait un obstacle de taille: les parents. Comment les convaincre que les salles de concert ne sont pas des lieux inappropriés pour les mineurs? "Et puis tu dis toujours que les toulousains conduisent comme des quiches?", "Ah bon, j'ai dit ça? T'es sûre? Non non je te promets je roulerai prudemment et dans la salle je ne le quitterai pas d'une semelle, et non maman je ne le laisserai pas aller dans les pogos. Oui, non, d'accord". Débat clos, j'ai donc ordre de ceinturer Nicolas s'il s'avance les yeux brillants vers les pogoteux furieux. J'ai aussi juré de le ramener entier, de ne pas rentrer après 2 heures du mat, car Nicolas a solfège et guitare le lendemain matin. C'est fou ce qu'ils sont devenus cool, rien à voir avec il y a quelques années. Depuis hier le frérot est donc tout crème, serviable. "Hum Nicolas, va me chercher une pomme stp... Comment ça non?". Dommage, monsieur a du caractère je n'ai donc pas réussi à en faire mon esclave. Au moins il chante mes louanges, et écoute de bons CDs histoire d'être au poil le jour J. Il boycotte juste Manimal qu'il a toujours détesté et qu'il s'amuse à parodier quand il en entend. Le blondinet trouve ça trop violent. A voir si vendredi il ne change pas d'avis. En attendant, c'est Ethersens qu'il aime le plus. Petit frère devient grand. C'est bon d'être aussi proches et de voir qu'on le reste.

Pour rester dans la veine "Concerts", ceux de Narrow Terence et d'Ez3Kiel ont été monumentaux. Sur un terrain d'entente et de convivialité, les deux groupes se sont mêlés un bon paquet de fois pour nous faire entendre des morceaux inédits dignes d'être gravés sur CD. Avec la violoniste de Narrow Terence, les deux voix masculines du groupe et les quatre membres d'Ez3kiel, on a eu un mélange vraiment original et touchant de sons, de tempo et de rythme. Leur rencontre fait plaisir à entendre. Les Narrow Terence nous ont montré qu'échanger les instruments entre les morceaux n'est pas un problème et qu'ils y trouvent leur compte de bonheur. Ils sont touche-à-tout, esprit qu'on retrouve bien dans leurs morceaux (le myspace rend moins bien de cette fusion, les sons sont moins portés, mais le talent reste là, indéniablement), et comme beaucoup de morceaux d'Ez3kiel ne comportent pas de voix, sinon pré-enregistrée, l'ajout du violon ou du chant des membres de Narrow Terence a donné un plus au talent des 4 Ez3kieliens. Le côté polyvalent qui s'est dégagé de ses expérimentations m'a cloué le sourire pendant 1h30 (durée de la première partie) qui sont passées comme un claquement de doigts. On a tous eu le sentiment qu'ils se sont bien éclatés sur la tournée. Evidemment, ils ont fini par se séparer pour nous jouer respectivement leurs morceaux, mais le côté melting-pot de la première partie valait en elle-même le coup de venir. Grosso merdo, que du bonheur!

samedi 13 décembre 2008

Aujourd'hui particulièrement

...always keep in mind that life is a great thing, everything hard has its positive side, don't be stuck in the every day reality, allow yourself to dream, have faith in your wildest dreams.

Aaron, Artificial Animals Riding on Neverland

Ce soir Ez3kiel ouvre ses bras, et j'ai bien l'intention de m'en mettre plein le minois et la caboche. Et Narrow Terence en supplément gourmand.

mardi 9 décembre 2008

Equilibrium, Kurt Wimmer


"Dans un futur proche… Une organisation fasciste a fondé une société dénuée de violence en obligeant l’ensemble de la population à absorber à heures régulières une drogue qui empêche de ressentir toute émotion. La détention de livres, objets d’art ou vestiges du passé est prohibée. Les rebelles sont traqués par des policiers super-entraînés, rompus à une nouvelle technique de combat armé, le gun-kata. Un jour pourtant, le plus redoutable de ces gardiens (Christian Bale) se retourne contre le système…
On a eu tort d’enterrer cette très bonne série B de science-fiction projetée sur les écrans français en juillet 2003. En dépit d’une intrigue peu originale (on pense inévitablement à Matrix, Fahrenheit 451, THX 1138, Minority Report, Blade Runner), le film exhale une véritable poésie et les scènes de combats se révèlent époustouflantes. Deuxième long métrage de Kurt Wimmer, Equilibrium doit également beaucoup de son attrait à la prestation de Christian Bale, incroyablement convaincant en policier cruel qui s’humanise peu à peu. Les fans du genre devraient adorer !" (critique sur la Fnac).

S'initier au cinéma avec des films comme Blade Runner, parce que le papa est un grand fan, ça laisse des traces durables, mais en grandissant j'ai plutôt fait la grimace, les films de Science-Fiction me laissaient souvent de marbre et je finissais toujours par ressortir la vieille cassette vidéo de Blade Runner. Depuis youhou le DVD est né (à noter qu'il y a plusieurs versions, dont la version longue qui n'est pas fameuse, trop longue justement. L'idéal, se procurer la version ciné). Si vous avez des références dans ce genre, je suis toute ouïe! enfin uniquement si les films vont plus loin que le scénario basique qui se résume à casser des dents, à arracher des jambes, à la torture... La routine du genre quoi. J'avoue pour l'instant que les seuls films de SF qui m'aient plu sont BR, Equilibrium, Strange Days, L'armée des 12 singes et Matrix (le premier uniquement). Equilibrium est convinquant à flipper. Le film se base sur des thématiques déjà bien connu de l'Histoire et met en exergue une foule de problèmes actuels. Le film lance un signal d'alarme contre le pouvoir totalitaire, l'individualisme, l'uniformisme, le conditionnement par le "télécran" et les politiques reniant Les Droits de l'Homme. Kurt Wimmer propose un film qui dépasse la fiction, puisqu'actuellement le nombre de caméras de surveillance est en constante augmentation, le système de fichage se perfectionne de jour en jour, et des hommes continuent de réduire au silence des nations entières en toute impunité. Esthétiquement on retrouve dans le film la prédominance d'une architecture massive, brute, typique des monuments qu'on trouve encore aujourd'hui dans les pays comme La Corée du Nord, la Chine, Cuba... Sous le joug du pouvoir, des hommes et femmes sont isolés du principe de Liberté et ne jouissent d'aucun des droits élémentaires de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Les politiques totalitaires font la sourde oreille aux Conventions Européennes et se replient dans le nationalisme, rejetant tout traité qui diminuerait leurs pouvoirs sur l'individu. Et pour ceux qui ont lu "1984" de George Orwell, le film n'en ait que plus intéressant du fait des nombreux parallèles avec le livre. Le point commun central de ces deux oeuvres se résume dans la phrase mondialement connue, "Big Brother is watching you." Qui se propose de chanter les louanges de FaceBook maintenant? alleezzz

"LA GUERRE C'EST LA PAIX
LA LIBERTE C'EST L'ESCLAVAGE
L'IGNORANCE C'EST LA FORCE"
(1984).

lundi 8 décembre 2008

Que faire Albert?

Fichtre Dieu, ce blog ne ressemble pas à grand chose. Vous voyez une structure vous? Tantôt je fais part de mes amours pour la Musique, tantôt un petit coup de gueule histoire de rappeler que j'aime me prendre la tête, tantôt des posts dont je suis incapable de définir la nature, tantôt tout et rien. Je crois que si je dis que ça n'a ni queue ni tête je ne suis pas loin de la vérité. On peut même dire sans risque de me vexer que j'ai visé dans le mille. En bref, j'avais de grand projet pour toi, enfant blog, si vraiment je t'assure, pourtant je me retrouve à apprécier moyennement le karma inégal que je t'impose au fil des jours. Dans l'idéal, j'écrirais des posts sur les pièces de Théâtre que je vois, les livres coups de pied, les moments magiques et spirituels auxquels ma caboche est accro. Je parlerais des concerts qui m'ont retourné, fait mal, donné envie de pleurer, de sourire... Je vociférais contre l'absence de grasse mat le samedi matin vu que je donne des cours d'Anglais, je pesterais et chanterais tour à tour les louanges des enfants que je garde, de la besogne des couches ... Que de choses poétiques. Et pourtant, un point positif inaltérable (et néanmoins anti-poétique), ça rapporte de donner de son temps aux marmots moyennant finances. Oui concitoyens comme vous j'aime les piécettes et les billets, soyez honnêtes, qui ne les aime pas? Encore une fois, je m'écarte du sujet de ce post, voyez, aucune structuration dans la pensée. Donc! retour au dit blog, pour l'instant, je n'ai servi que quelques miettes de ce que je voulais exprimer au départ. Un peu brouillon tout ça. S'orienter Cinéma? Musique? Littérature? Théâtre? Que de belles cases à remplir. Il y a bien deux articles que je projette d'écrire, sur Six Feet Under et sur Coanthem (blog Musique dans lequel j'écris des chroniques d'albums. Je le rappelle pour ceux qui ne sont pas dotés d'un oeil droit pour regarder dans la marge des liens, ou qui ne m'écoutent pas quand je parle). Sakes alive! pour en revenir à Six Feet Under, un étudiant en Anglais a fait son mémoire sur la série. Un homme bon cela va sans dire. J'ai trouvé son mémoire bien documenté et pertinent, le fan quoi. S'il n'a pas eu une note de génie, alors je me demande bien ce qu'il faut. Euh, bien sûr le mémoire est totalement en anglais mais pour ceux que l'anglais n'arrête pas, et qui se sentent de lire 84 pages, je vous le recommande! Voilà le lien du mémoire: http://www.sixfeetunder-france.com/archives.php, voir article "Mémoire". Pour les autres, flemmasses, vous pouvez vous procurer les DVDs, les miens sont constamment en ballade, chez les amis que j'ai converti iahiah je vais tous les rallier à la cause Fisher. Cette année c'est le rush, ça booste et j'apprécie d'autant plus les moments de détente et de conneries. Demain soir pièce de théâtre gratos, quand tu bosses à l'Athanor, toutes les pièces sont gratuites. Il y a pas à dire, la générosité et le partage, il y a que ça de bon. Demain soir "Dialogue d'un chien avec son maître sur la nécessité de mordre des amis". . Ok, I'm in, ça m'a l'air bien folichon, décalé, une bonne tranche de détente. Attention, phrase hors sujet: il y en a qui ont encore des livres, des Cds et des DVDs à moi, retour à l'envoyeur les gens, thanks. Fichtre il est 16h16, dans 3 heures c'est l'apéro. Mmh c'est cool l'hiver, at home c'est apéro tous les soirs au coin du feu. Convivial quoi, alors que d'habitude c'est chacun pour son cul. Exit le fait que je me fritte avec ma mère ces derniers temps (alors que je l'admire). Elle est investie dans un millier de trucs, assocs', bénévolat... Elle se soucie des autres, elle carbure, même si en ce moment, well, on a du mal à dialoguer convenablement. Trop différentes parfois, mais une bière plus loin on rigole aux blagues du frère et la vie continue. J'écris, j'écris, merdre! (comme dit l'autre dans "Ubu roi", très mauvaise pièce de Théâtre d'ailleurs). Je capitule, ce blog n'aura jamais aucune structure. Oula je m'emporte, le constructif s'est barré chez Mémène. Je vous laisse avec cette photo de SFU.

mercredi 3 décembre 2008

Inside morning

To the VANISHING point

N'est-ce pas bien commencer la journée que de cliquer par erreur sur un lien au bout duquel se trouve un véritable bijou? Le son est poétique, planant, bref je ne vais pas vous en servir des tartines, en résumé j'aime violemment ce groupe.
Ca y est, je suis dans sa bulle et va falloir aller bosser à la BU, damned...

http://www.myspace.com/tothevanishingpoint

mardi 2 décembre 2008

Kokoon


Parce que l'alliance violon/guitare/batterie/chant, ça fait un p... d'effet.

http://www.myspace.com/kokoonlegroupe