lundi 22 décembre 2008

Ear we go again

03h09 à la montre, bon toujours aussi insomniaque, sur ce point rien n'a changé et tant pis j'ai décidé de ne plus m'en plaindre. Fouillant dans mes archives d'ordi je suis retombée sur un article que j'avais écrit à l'occasion d'un concert de Manimal en janvier 2007, tiens justement vendredi j'ai revu les frimousses de la troupe. Bon, à l'origine cet article devait être publié dans le journal de la fac, mais niet! ce cher N ayant zappé de transmettre mon article, ruhmf. En même temps j'aurais pu le transmettre moi-même comme une grande, passons. Justice doit être faite, je vais donc publié ce petit bout de texte, histoire de ne pas l'avoir écrit pour des prunes. Il faudrait que je me remette à en faire sur les concerts, pour changer des chroniques d'albums.

Manimal
Divin "New Box magazine"! Le petit guide albigeois m'a scotché. Dans le cadre d'une soirée Métal au Noctambule de la MJC d'Albi, j'apprends qu'en plus des groupes Lords of Kahuzan et Pleibeian Grandstand, la petite salle reçoit Manimal. Allez, c'est casé et programmé, on y va! Le samedi 20 janvier, le monde est bien là, aussi chahutant et impatient que nous. C'est la première fois que je vois la salle aussi remplie, Manimal peut s'attendre à un bel accueil. 'Succube' leur deuxième album nous promet une très bonne soirée. A l'aide des deux premiers groupes la cave aux sons nous met dans l'ambiance, "stress out of question". La pause s'achève, on se resserre, on s'approche, Manimal se prépare enfin. Cinq musiciens se plantent devant nous, le sourire large et l'énergie parée. La première onde attendue fait son slam d'entrée, et Ju nous lance sa rage vocale dans un micro bien chargé. Les sons courent dans la salle, les jeans tremblent, les têtes remuent, les premiers pogos se couplent aux cris furieux et aux notes brutales et aigues. Les lumières blanches sont flashantes, cette belle palette de métal hard-core nous charme les tympans. Après trois morceaux bien connus de l'album, les riffs de guitare montent en violence, le public se déchaîne, les slams se succèdent. L'impact de cet extrème positif remue tout. Je tremble, les titres se font toujours plus puissants et hurlants. Les textes explosent de la scène, mes oreilles souffrent un peu du choc, mais cette voie accrocheuse me confirme que j'existe. C'était le défouloir en beauté. Alors en cas de panne d'exutoir je vous invite à vous jeter complètement dans le Manimal Tour. Conseil à tous: guettez leur passage.

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