lundi 22 décembre 2008

C'est bête comme chou.

Bientôt 2009 hey hey, et merde! Apéro dans le bec, pas encore fait mon sac, départ demain matin pour la Bretagne, et dans le genre poisseuse j'ai fait tomber ma basse de ma hauteur de géante, connerie de bandouilère. Elle a un gros poc, enfin on dira que ça fait plus authentique, genre la basse qui a du vécu derrière (alors qu'elle est toute jeunette). On va croire que je la tabasse (ah ah jeu de mot pourri), la pauvre on va dire que je ne suis pas soigneuse, que je suis une brute. Bon allez, c'est pas grave, disons que ça fait plus class une basse cabossée (mouais bon, on se console comme on peut). Bref, de toute façon c'est vrai je suis brusque, autant dans ma façon de (ex) m'adresser aux gens que dans ma manière de débarrasser le lave-vaisselle. La force tranquille, mouais. En toi sommeil l'animal, rengaine bien connue. Les férus de littérature ou de psychanalyse n'ont qu'à se reporter au livre "Le combat avec le démon" (par exemple) pour piger ce que je m'apprête à développer pour votre plus grand déplaisir. Dimanche, j'ai organisé un Tea Time, petits gâteaux, différentes sortes de thé, déjà ça ne me ressemble pas, bon point. C'était cool d'ailleurs, et puis ça a permis à Pauline et Christophe de se rencontrer pour de vrai, pas en fusette comme ça avait toujours été le cas. Bon, ça s'est fait. Pophophop et alors quoi? mais oui je deviens BCBG. Pour moi organiser un thé ça avait toujours fait très mondain, allez savoir pourquoi... Tout ça pour dire que j'ai mis une grande baffe au "démon" des a priori et des vieilles idées périmées. Le démon se braque, le démon se vexe, sale bête, et avant il pointait son nez aux moments les plus inappropriés avec des idées reçues complètement has been. Quand je voulais me la jouer sociable, parce que je trouvais la personne en face vraiment intéressante, le manque de confiance en moi avait tendance à rappliquer vite fait, du style "T'es pas à la hauteur" (ma conscience faisait du mauvais boulot, une arnaque) mais oula vous affolez pas je ne me prenais pas la tête à chaque fois. De toute façon le petit détail qui fait chier n'est plus, je lui ai mis sa raclée. J'ai fait intérieurement son deuil pendant l'apéro en rigolant avec la familia. Ce week end j'ai été si sociable à vouloir partager mes coups de coeur que les parents et soeurette ont de suite prêté plus d'attention à ce que je disais et vice versa. Enthousiaste comme je l'étais ça ne pouvait qu'être contagieux. Métamorphosés en éponge les parents se sont intéressés au concert de vendredi, ont voulu écouter les CDs des groupes alors qu'eux et le metal c'est pas le grand amour, 1er miracle. Deuxième miracle, mon père a de lui-même mis "Nevermind" dans le lecteur de ma voiture et a reconnu le morceau "Smells like teen spirit" qu'on entend un moment dans Moulin Rouge et ça nous a fait un terrain d'entente sur lequel discuter. Au bout d'un moment il s'est souvenu que je savais la jouer à la gratte et la conversation a continué à un rythme de fada. Finalement, les cris du chanteur de 8vision ne provoquent plus de grimaces sur les visages, maintenant ils sont juste curieux de savoir pourquoi j'aime ça, etc... On est passé de l'indifférence moyenne à la curiosité suprême, que ça dure pitié! J'avais peur de les emmerder avec mes centres d'intérêts qui ne sont pas du tout les leurs, j'avais tort. Ok j'ai retenu la leçon, même si on a pas les mêmes goûts, pas les mêmes envies, qu'on est en désaccord sur un bon nombre de sujets, ça passe tout seul en faisant un effort. A l'apéro on a déconné plus que d'habitude, on a plaisanté en se charriant et personne ne s'est vexé, grande première. Pour mon père et moi qui sommes de grands susceptibles et sensibles ça constitue un cap. L'abcès a pété, vive l'abcès! Ma soeur a touché ma basse pour la première fois depuis que je l'ai et on a réussi à parler, ce qui n'était pas arrivé depuis un moment. Ce n'était pas aux autres de m'apprivoiser, c'était surtout à moi de me secouer les miches. Je m'apprivoise, ouh champagne! ouh Guinness!

JOYEUX NOEL! Je me casse chez les celtes.

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