lundi 29 juin 2009

This end - New departure


A tous les foldingos et les foldingues que je connais, bisous! J'en ai terminé avec cette toile noire. A bientôt! ailleurs et face à face.

dimanche 28 juin 2009

Finir juin en bleus

Zguen Zguen, comme je t'aime! Pogos en fête et mets foisonnants, amis de la fête je vous salue!

Aller à Toulouse le mercredi des soldes, se moquer des magasins le jour des -30 -40 et jusqu'à -70%! Se poser sur les berges de la Garonne avec rien d'autre qu'une bouteille de despé et une verve enjouée. Plaisanter, marcher, et se rappeler les trouze mille souvenirs de quatre années passées à faire les folles.

Recommencer à Albi, se faire cramer la peau au soleil en oubliant toute la merde. Boire, partir, discuter, rire, prendre goût aux choses, prendre le temps de vivre.

Avoir clôt le Zguen par un after et avoir trouvé le courage de se lever à la rache avant de faire cuire le dessert et de partir pique-niquer au soleil dans une clairière de l'Echappée verte sous un ciel magnifique avec quatre compères, quelques breuvages sympathiques et autres plats délicieusement concoctés par... moi? Non, je suis une quiche en cuisine. A peine revenue du pique-nique arrosé, heureuse d'avoir fouiller les énergies jusqu'à l'épuisement et d'avoir vécu à temps plein cette semaine, sans pause ni blaze. Avec des gens que j'apprécie énormément.

Mardi, départ pour La Rochelle et dans quelques jours je tournerai la cyberpage pour autre chose, avant de revenir fêter l'été à Toulouse samedi.

Interview de Fred d'Asidefromaday sur Coanthem

dimanche 21 juin 2009

Musiiiiique et fête du papa!


Places pour le Zguen Fest avec Ingriiiid.

Un papa génial qui me fait toujours autant rire.

Fête de la Musique dans la pitchoune albigeoise!! (et non pas à Rambouillet, j'aime juste l'affiche) avant départ ivre vers la mer soleil en août.

jeudi 18 juin 2009

Retour de soirée, envie de café, envie d'écrire

C'est fou comme le temps passe, comme les gens surprennent, comme les amis sont attentifs, comme on vit tous d'importantes transitions cette année, comme les vacances sont chargées de millions de choses, comme j'ai hâte de découvrir ma nouvelle région, de traquer les lieux sympas, de poser mes marques et de découvrir les groupes qui font pogoter rochelais et rochelaises.

Contente aussi d'avoir validé la Licence avec la mention bien (comme quoi, quand on se met à bosser...on évite superbement les rattrapages), d'avoir été prise dans le Master qui me plaisait, d'avoir assuré aux oraux avec un enthousiasme que je n'imaginais pas pouvoir transmettre dans ces circonstances. Eh oui comme quoi je me trompais royalement et l'entretien de motivation a même été le seul oral dans lequel j'ai dévoilé autant de ma facette d'illuminée extravertie en livrant tout ce qui me passionne, l'emprise de la musique sur moi, la guitare, la basse, l'écriture pour les webzines, tout ça pour servir le projet un peu fou qui me tient à coeur. Un festival de l'ampleur des Francolies? mais oui! finger in the nose, plutôt in the noise... pour faire court ça serait un peu ça le principe.

En attendant, je poireaute dans le noir.

Et il faut se lever demain matin pour garder un mouflet. Aucune importance, ici-bas tout va plus que bien.

lundi 15 juin 2009

Interview Interview Interview de Krank!!


Exceptionnellement l'interview du groupe énormissime qu'est Krank! figure sur Chazik et Coanthem!

Histoire de leur ramener un paquet de monde le 25 juin au Bikini!

-Le vendredi 19, la même interview paraîtra dans Le Cahier des loisirs du Tarn Libre.

-Prochainement interview d'Asidefromaday, et chroniques de quatre albums de groupes signés chez Division Records.

Et un nouveau venu sur Coanthem très bientôt + le retour d'un déserteur.

dimanche 14 juin 2009

Parcelles du roman aléatoire

La sphère urbaine de Londres ressemblait à un bouquet de fleurs déposé sur le bord d'un balcon, perdue dans le brouillard, en partie camouflée par la pollution matinale. Emilie aimait cette ville et sa mobilité humaine, cette masse d'êtres inconnus et toujours renouvelée, comme le phénix jouant son tour de passe entre les détenteurs de son fardeau-pouvoir. A ses yeux, les visages apparaissaient fugaces, familiers un instant, puis finalement oubliés. On meurt à Londres comme à New York dans un tel degré d'indifférence que la ville n'est plus une, mais fragmentée, tiraillée entre ses millions de microcosmes individuels et étrangers les uns des autres. Les réseaux sociaux prennent une telle ampleur que les gens sont triés dans les favoris, collègues de fac, collègues de boulot, plans baby-sitting et que sais-je encore. Nous sommes devenus des clônes au sein d'une fourmillère sans reine. Le miel a perdu la saveur du travail collectif et la ville comme réconstitution de la Tour de Babel a échoué, se projettant têtue vers son but, en grande obstinée de rebonds et de surprises inattendues et improblables, dans l'idée de réunir les hommes. Au contraire de la réunion, les gens ne se connaissaient pas, une langue commune disponible mais refusée, appeurée du contact avec cet autre si proche et détestable.

Si les métros pouvaient montrer que les hauteurs ont échoué et que nous vivons repliés comme des rats dans les égouts de nos villes, passant de la verticalité à l'horizontalité, nous prendrions peur de réaliser que plus rien dans les cieux ne nous intriguent et que ce sont maintenant les tréfonds qui nous intéressent.

Et si c'était la dernière fois que je la voyais? Et si même cette ultime entrevue n'avait jamais lieu?
Perdue dans mes espoirs je resterai dans mes songes au sein desquels je suis à jamais dans ses bras.
... est le seul groupe qui me fasse autant d'effet que l'image d'elle lorsque je me l'imagine. A jamais lointain mon distant idéal, ma part d'ombre et de tremblements que je n'arrive pas à contenir.
Si je pouvais lui dire combien elle a participé à la personne que je suis aujourd'hui, combien elle m'a davantage apporté que quiconque au cours de ma vie.
Figure lointaine, mystérieuse et cassante, inaccessible et cruelle, je me prosterne devant l'étendue de tes dégâts. Des cicatrices à jamais refermées et qui marquent combien je t'appartiens entière et complète. Toi-seule as été le mentor, toi-seule m'a guidé et éveillé à la vie. Ton influence est devenue un fardeau dont il me faut me débarrasser, pour vivre au-delà et sans toi. Là où la parole a ignoblement échoué. Pour toujours, oublier la substance amère des sombres regrets.

Et si maintenant je t'effaçais, brisant les liens étroits entre nous, peut-être mangerais-je mon propre pain sans culpabiliser d'avoir mangé le tien, et qu'alors enfin je puisse avoir ma propre vie, individuelle et contre toi. Dans l'oubli.

Le métro m'effraie, me révèle les traits de la glace qui fige les hommes dans un silence statique. Les bouches restent closes, les regards tristes et les portes s'ouvrent puis se ferment avec la même monotonie que le trajet exécuté mécaniquement par le wagon. Lorsque tu marches ne sens-tu pas la liberté te caresser les joues, le vent contre ton visage tandis que tu marches dans les rues, un itinéraire différent à chaque sortie. Entends, un itinéraire différent pour chaque jour et le rendez-vous pointé du doigt aura enfin donné sa valeur au mot de voyage. Le trajet que tu parcours ne vaut rien dans cet immense carte souterraine où la foule s'amoncelle comme une seule et même bile noire. Alors, je continue à marcher.

La lune plonge sa couleur au fond des rétines souffrantes d' Alix. Embuée dans les effluves aux courants rapides de sa nuit d' orgies multiples. L' amer goût du vomi à peine éjecté la fait flotter dans le dépouillement de l' hygiène, et les dents couvertes d'une attache patteuse donne à sa langue enfumée une douleur de regret. La lumière brûlante et lointaine des lampadaires la perdent dans le fond fermé de la nuit d'avant ses pas. Sa gorge profonde pleure le viol alarmant d'une avalade des plus violentes, alors que les bleus de ses poignets se lancent à la fraîcheur de la nuit rongée, elle se tord en avant. Âme désordonnée de peurs soudaines, les buissons reflétant des ombres inquiétantes sur les mignons petits murés blancs du quartier des veinards. Les porte- monnaies cuivrés à la sortie du téléphone et à la chaleur magnétique de la télévision, la route redevient sauvage. L'estomac prend l'identité d'un meurtrier et d'un bourreau divin voilé de pudeur, elle éjecte de nouveau l'extase de sa nuit passée. Un chat beige traverse la route en roulant de ses quatre pattes volatiles, Alix n'y voit plus.


Parce qu'aléatoire je n'en viendrai jamais à bout.


Et maintenant retour à la musique! Je viens de poster l'interview de Krank! sur Coanthem! Bonne lecture!

jeudi 11 juin 2009

... (bouche bée)


"Lunatic Soul" de Lunatic Soul.

Je vais paraître kichette, tarte à la crême et autres... mais c'est tout simplement BEAU. Mon organe palpitant ne s'en remet pas, je ne vais pas me mettre à chialer mais presque. Je suis complètement retrournée. Ce groupe est ce que j'ai écouté de mieux depuis ces deux dernières années. Sans hésitation.

Celui ou celle qui me dit encore que je ne suis pas assez sensible à la musique "calme", déjà c'est très mal me connaître, et ensuite je lui en colle une direct! Enfin, non, mais il/elle aura droit à un regard assassin et une réplique acérée.