mercredi 27 mai 2009

Walk little girl

On a parfois l'impression d'être entrain de déambuler sans but dans une ville. On se promène dans une rue, on tourne au hasard dans une autre, on s'arrête pour admirer la corniche d'un immeuble, on se penche pour inspecter sur le trottoir une tache de goudron qui fait penser à certains tableaux que l'on a admirés, on regarde les visages des gens que l'on croise en essayant d'imaginer les vies qu'ils trimbalent en eux, on va déjeuner dans un petit restaurant pas cher, on ressort, on continue vers le fleuve (si cette ville possède un fleuve) pour regarder passer les grands bateaux, ou les gros navires à quai dans le port, on chantonne peut-être en marchant, ou on sifflote, ou on cherche à se souvenir d'une chose oubliée. On a parfois l'impression, à se balader ainsi dans la ville, de n'aller nulle part, de ne chercher qu'à passer le temps, et que seule la fatigue nous dira où et quand nous arrêter. Mais de même qu'un pas entraîne immanquablement le pas suivant, une pensée est la conséquence inévitable de la précédente et dans le cas ou une pensée en engendrerait plus d'une autre (disons deux ou trois, équivalentes quand à leurs implications), il sera non seulement nécessaire de suivre la première jusqu'à sa conclusion mais aussi de revenir sur ses pas jusqu'à son point d'origine, de manière à reprendre la deuxième de bout en bout, puis la troisième, et ainsi de suite, et si on devait essayer de se figurer l'image mentale de ce processus on verrait apparaître un réseau de sentiers, telle la représentation de l'appareil circulatoire humain (cur, artères, veines, capillaires), ou telle une carte (le plan des rues d'une ville, une grande ville de préférence, ou même une carte routière, comme celles des stations-service, où les routes s'allongent, se croisent et traces des méandres à travers un continent entier), de sorte qu'en réalité, ce qu'on fait quand on marche dans une ville, c'est penser, et on pense de telle façon que nos réflexions composent un parcours, parcours qui n'est ni plus ni moins que les pas accomplis, si bien qu'a la fin on pourrait sans risque affirmer avoir voyagé et, même si l'on ne quitte pas sa chambre, il s'agit bien d'un voyage, on pourrait sans risque affirmer avoir été quelque part, même si on ne sait pas où.

L'invention de la solitude
Paul Auster

mardi 26 mai 2009

Jouez du Disturbed!


"Bound" à la guitare et à la basse! Jouissif! et plus que deux partiels avant de m'y remettre plus que férocement, et jeudi je donne mon premier cours de basse!

jeudi 14 mai 2009

Articles

-Interview de Tal K Mas sur Chazik + chronique d'album à lire dans la foulée.
-Demain, Kurt dans "Le Cahier des loisirs" du Tarn Libre.
-Krank sur Coanthem.

En parallèle un travail monstrueux, les partiels lundi, mardi, mercredi, ça approche! mais des notes d'oraux qui commencent fichtrement bien le semestre.
Détente avec Ingrid!

Et le temps est pourri, j'aime Albi, je rêve de La Rochelle, jouer du In Flames, émerger, et là je file en cours.

vendredi 8 mai 2009

Ingrid!!

Comparse de toutes virées, amie de rires, amie de vie, de concerts, de beuveries!
Ingrid débarque sur Albi, oui citoyens! Sortez les drapeaux, déroulez le tapis rouge!

Hier j'ai appris que j'étais admise au Master de Projets Evénementiels, et maintenant LE retour. Le Printemps a du bon!

Muzik Addicted: concert de fin d'année

Ayé! Première répèt en vue du concert de l'école Muzik Addicted!
Du bruit de mon côté puisque qu'avec mes compagnons de metal nous jouerons "Dial 595-Escape" d'In Flames. De quoi remuer la tête et se faire de beaux bleus!

Et peut-être que je me ferai les dents sur scène avec Mia, reste à voir si j'ai le temps de bosser le morceau. Encore indécise je suis.

Bref, les zikos rendez-vous le samedi 23 mai à Cap Découverte!

mercredi 6 mai 2009

Kurt dans le Tarn Libre

Vous n'y croyez pas? Eh si! Le Tarn Libre l'a fait. Membre de l'équipe pour la rubrique "Place aux jeunes" du Cahier des loisirs du journal, mon article sur le Rock'N Tarn/Kurt Cobain sera dans le numéro du vendredi 15 mai. C'est tout simplement chouette, et je m'en vante un chouia, oh ça va, on peut profiter non.
Et ma comparse et moi avons notre report du Complot sur le Campus qui parait dans le numéro de vendredi!
Ca se bouge, voguez jeunesse!

Et Coanthem est toujours intéressé pour accueillir de nouveaux chroniqueurs (je dis ça en passant...je me sauve). D'ailleurs, Flo sera bientôt des nôtres, même si les joies de l'informatique rendent difficile son insertion! C'est pour tester sa motivation? Eh non même pas.
Bref, pour Coanthem (j'en connais deux/trois qui hésitent encore) c'est toujours là que ça se passe: noailledecoco@hotmail.fr

Bref, le soleil brille, les oiseaux chantent, l'herbe a repoussé à la fac, squattage de pelouse, derniers cours avant les partiels, la niak de vivre. J'ai encore mal aux oreilles du Complot, un méchant bleu arc-en-ciel sur le genou du fait de ma risible chute pogotesque, peut-être avais-je trop profiter de la divine bouteille. La faute au roux!

dimanche 3 mai 2009

Next year I'm gonna be...

A peine levée, je découvre le grand soleil au dehors, et un mal de tête qui tend à disparaître. Retour au sérieux.
Trois ans déjà, et tout s'achève avec ce dernier mois, ce dernier élan avant la valider la Licence et de partir beaucoup plus loin que je ne l'avais prévu. La Licence c'est l'année de la remise en question et de l'oppression des projets, "Que vais-je faire?", "à quel métier vais-je me consacrer?", et finalement l'urgence taquine des dents et c'est l'angoisse qu'on cherche à perdre dans les soirées et dans la musique.

Il y a trois mois je n'avais encore aucune idée de ce à quoi je me destinerai l'année prochaine, et n'avais-je pas dit que je chercherais à entrer dans le monde de la musique en commençant par le bas de l'échelle. D'expérience chez Rocktime et l'Athanor je vois que rien ne fonctionne comme les apparences le laissent à penser. Si untel a réussi à obtenir par miracle ce poste sans avoir jamais fait d'études relatives à ce domaine, c'est simplement un coup de chance. Oui, être bénévole on peut l'être autant qu'on veut et particulièrement dans la musique, mais au final on est tous au même régime, le diplôme prime sur la motivation d'apprendre, logique. DOnc, se lever tôt, étudier, faire des stages, apprendre sur le tas, hésiter sur la démarche à suivre, et surtout continuer ses études.

De toutes les oeuvres étudiées en classe ces trois dernières années, je n'en retiens qu'une dizaine qui m'ait plu, celles relatives au romantisme, au roman gothique, au dandysme, au cours de littérature anglaise. Baudelaire, Hoffmann, Henry James, Kosztolanyi, Julien Green, Cohen, Artaud, Poe, Hugo, Shakespeare, Auster, Ibsen, Zweig, Kundera, Modiano. Ce sont ces quelques noms, auteurs au programme ou non, qui m'ont conforté dans l'idée de continuer, de faire un Master de recherche l'année prochaine si jamais je n'étais pas prise dans mon Master d'événementiel (la réponse le 5 mai, c'est loong!).

Après le dossier sur L'ami retrouvé, je me suis prise au jeu, et j'ai quasiment achevé un dossier (qui tend à devenir un jour un mémoire) consacré à l'oeuvre de Paul Auster, négligeant de ce fait un partie du travail dit-officiel de l'Université. Si je continue à la fac mon sujet d'étude sera The Bohemian Revolution et la bohème littéraire. En attendant, quel paradoxe! je prie pour être prise là-bas, tout en me prenant d'enthousiasme pour cette alternative.

Allez! au boulot je suis vraiment à la masse! Je pense à tout sauf à travailler, quelle plaie!

samedi 2 mai 2009

Life is fucking great!

Jouer les prolongations du Complot, aller sur les berges, boire, fumer, rigoler, penser à sa belle, emmerder les gens, rigoler avant de partir loin et de devoir dire au revoir.
Commencer l'apéro à 15h00, le finir à 18h00, rentrer pour finalement repartir boire, manger, fumer, en pensant à sa belle, et rigoler, profiter de dernières semaines à Albi.
Le Complot était énorme!! et ça continue. Wahh I'm drunk.