mardi 30 octobre 2007

Youhou

Life is great. Pleurer de rires devant les cadeaux rigolos offerts par Tinounou, c'est si bon.

jeudi 18 octobre 2007

Encore un tour


Blasée, ou alors quoi "c'est peut-être le fait d'être malade" m'explique une telle. Bien gentille, mais ça n'a rien à voir.
A croire que ces derniers temps je n'ai pas le droit de me faire de très bonnes soirées sans le regretter amèrement. Le style "c'était tellement bon que maintenant tout le reste me semble morne". Samedi Gridouille était de retour, pour 48 malheureuses heures, parties bien trop rapidement. Samedi, les people étaient rassemblés sur la place du Vigan, à élever la voix à la fréquences des points marqués, moi j'étais avec elle. Les "ooohhhhh" résonnaient de temps à autre, le monde était de sortie, et assises peinardes non loin de là, nous riions de tout coeur, une despé dans la main, la palabre enjouée de se retrouver enfin, de rester dans le petit parc, de bouder l'écran géant parce que le rugby était relayé au second plan. De pouvoir rire à gorge déployée sans jeu ni faux semblants, le mot soirée avait retrouvé sa saveur. Bien, je regrette le bon vieux temps, à croire que les vingt ans m'a mis un sacré coup de viok. Mais oui le vieux temps c'était mieux.
Et puis aujourd'hui le repas des Lettres Modernes organisé par N et moi n'a pas pris la tournure révolutionnaire que j'attendais. Chacun ne ne s'est pas suffisamment approprié la parole, et je ne condamne pas, j'étais du lot. On renonce alors? "Calme, ce n'est pas grave, on s'en fout, ça n'a pas la moindre espèce d'importance". Ah bon. Envie de nouveauté pour combler le meilleur, malheureusement éparpillé un peu partout. Suis ronchonne ce soir, ma baisse de tension me rend hargneuse, sortez vos armures et boucliers. Ah ah ah la pauvre, faut relativiser non?
Non.
Alors bien sûr, la culture c'est génial, se bétonner de références, s'enfoncer dans la lecture et la musique. Jouer du Mudvayne et du Disturbed pour se défouler, c'est très bien mais ça va un temps. Il est où le tournant des vingt ans, de cette deuxième année de LM? Et pourquoi s'être toujours cantonnée à écrire de temps en temps, sans coups de gueule francs? Peur de la lecture, de le relecture et des jugements. Jugements de qui.
Envie de nouveauté complète, d'être déjà à la fin de l'année et de quitter le nid, enfin, depuis le temps que je ronge mon os pour ça. En attendant les cours passent. L'option "Lire le théâtre" est absolument géniale vu que la prof est une vraie passionnée, je suis toute happy d'y aller. On va aller voir des pièces au Garonne à Toulouse et bien sûr dans Albi! Elle a mis au programme des oeuvres que j'adore (misérable s'accroche à ce qui fait son quotidien, j'assume). Je râle, je suis chiante mais le problème c'est que cette année est la rebelotte de l'année dernière. Faut que ça bouge. Qui veut sortir voir des concerts, monter des projets concrets? Toujours les mêmes, et les rencontres restent décevantes. Suis une râleuse, foutez-moi des baffes. J'avais juste imaginer autre chose. Je salue Pauline partie étudier en Turquie. Le pied.
Ce soir, la remplaçante de mon kiné m'a rechauffé le coeur, le genre "ange en vadrouille sur la Terre". Une compatriote de ma région, une grande.(au passage vive les grands). La personne qui te met tout de suite à l'aise et avec qui du tac au tac tu parles de voyages, de zik et d'expo. C'est rare, trop. "Contente de te connaître", la phrase toute bête mais qui à tous les coups te remet du punch dans les veines. Tout ça tourne au récit de vie, mais je suis jeune et les gros coups de gueule m'arrivent aussi. C'est rare mais ça sort violemment quand j'ai trop emmagaziné sans rien laché. Je regarde les photos prises ces derniers mois, l'incipit d'un roman quasi-achevé, heureusement certaines choses bougent encore. Et samedi je prends mon billet de train pour Lille, yiu les chtis!

Il est où le tournant? Rien de neuf, alors? Alors fermer sa gueule et sourire encore.