dimanche 16 septembre 2007

La divine patte KO

A mort l'oïsiveté! (ma soeur me tuerait si elle entendait ça, le rythme prépa ne lui accorde pas ce privilège). Reste que je commence à saturer un peu, beaucoup, passionnément, à la folie! Morbleu! J'ai d'abord essayé de voir ce petit désagrément comme un bienfait, "oui plus de temps pour réviser le latin, oui plus de temps pour lire, pour dormir". Poubelle!
La première semaine, que du bonheur je réalisais que j'aurais pu tomber plus mal, enfin façon de parler. Je savourais les choses simples, comme écouter les oiseaux, regarder les arbres les yeux dans le vague, tout un tas de choses qui peuvent paraître niaises...Et, point capital, je ne faisais plus qu'un avec ma planche à toast, avalant livre sur livre, écrivant à la pelle. Et puis quelques visites at home, des DVS gentiment prêtés, des appels. Mais rien de tout ça ne fatigue. Juste avant ce rétalage nocturne sur la route, j'allais à pied, à vélo (invention sacrée), le bon temps. Maintenant c'est le règne du plâtre, le tyran tout blanc. Résultat j'ai abandonné les béquilles, sautant sur une seule patte pour me crever un peu plus et dormir un minimum. Appeler moi Kangourou. Heureusement que je vais parfois dans le centre, même si ce n'est que pour rester assise au café et faire 200 mètres sur mes trois jambes, au moins je change d'air. Bien sûr il y a la peinture, ça rend la journée plus agréable. En fait, il y a pleins de bons moments et tout va bien. Ma situation n'a rien de dramatique mais pour l'instant je suis en rogne. Je ne vois ma meilleure amie que rarement et ça m'irrite plus que d'habitude, le Nord est vraiment trop loin. Enfin, je vais peut-être l'appeler pour lui demander de me réserver une "chambre" dans l'hôpital psychiatrique où elle fait son stage. Sans rire, il me reste encore douze jours dans ce rythme de vie nouveau. Okay j'aime la nouveauté et le dépaysement mais pas de ce genre là. Vive les bonnes vieilles habitudes finalement.

jeudi 6 septembre 2007

Galère Tour 2ème round

Trois kilomètres à pied, ça use, ça use,
Trois kilomètres à pied, ça use les béquilles.

Poisse, et moi qui croyait avoir de la chance hier. Rien que pour mon bonheur j'ai visité l'hôpital ce matin et j'en suis ressortie avec une jambe dans le plâtre. Merveilleux, plus que 3semaines emplâtrée, puis 2 en atelle et rééducation, Mmm je sens que je vais m'amuser.

Morale de l'histoire: ne jamais courir et danser la nuit quand on est fonfon. Jamais.

mercredi 5 septembre 2007

Galère Tour terminé


Motivée comme jamais à me trouver un autre mentor que moi-même, je m'évertuais à trouver un être qui me donnerait des cours de guitare sèche. Ah oui, on m'avait caché que c'est foutrement difficile de trouver un professeur dans cette bourgade. Ou est-ce moi qui suis trop vieille (la recherche du premier cheveu blanc approche). J'ai beau m'y être prise à l'avance, j'apprenais la semaine dernière que "Oh désolé il n'y a plus de place", c'est ça oui avouez qu'à bientôt vingt balais je ne suis pas un choix de première qualité pour l'Ecole de Musique. C'est vrai aussi qu'il y a très peu de places disponibles et que ça leur fait aussi peu plaisir qu'à moi. Et le poireautage, humf! à chaque fois les quelques compatriotes de file d'attente et moi, nous nous prenions de gentilles vestes, "Pas de place, pas de place, pas de place", chanson damnée!
Je venais de terminer ma partition de 2ème année quand j'ai commencé à chercher, mais à vrai dire ils s'en fichaient royalement ces gens, et n'ayant jamais pris de cours en école, on me proposait...

Premier choix: un cours avec deux moufflets de onze ans avec les débutants (et avec la partition enfant qui va avec bien sûr, ornée de jolis dessins pour bébés), à l'aide!
Deuxième choix: payer 25 euro pour 45minutes avec un prof, non mais ils sont fous, ok ils doivent gagner leur vie mais je crie à l'injustice quand même.
Troisième choix: me résigner, et maudire tous les professeurs non compatissants.

Mais aujourd'hui j'ai dû plaire à la chance. Une vague connaissance m'a proposé un prix d'ami, et une école vient d'appeler pour m'avertir qu'une place s'est libérée. Je commence dans une semaine, n'empêche que trouver chaussure à sa patte reste une énorme galère. Il y a pas mal de demi-portions qui ne pourront pas faire d'instrument. A moins d'y mettre le prix même les plus jeunes ont du mal à trouver un cours. Le frérot attend depuis deux ans qu'une place se libère en guitare électrique et maintenant quasi-sûr qu'il n'en fera jamais il voudrait la vendre. (et merde...). Il me reste à le convaincre que d'apprendre seul c'est fun aussi.