samedi 27 janvier 2007

Eux et elle, conversation violente


Bon tu nous en parles?
De quoi?
On t'a vu en revenant.
Ah.

mardi 16 janvier 2007

Les bruits qui courent


Annette Messager,
"Rumeur".


C'est l'histoire des cachotteries, oui celles qui trainent au fond des têtes, qui restent silencieuses et dont tout le monde est au courant sauf vous. Dans l'histoire, vous êtes pourtant la personne la plus concernée mais personne ne vous met au courant, à cause de l'alibi d'actualité qu'est le secret ou parce qu'ils ne savent pas non plus quels sont les bruits qui courent. Surprise! D'après les nombreuses sources de la fac (qui pour la plupart me sont inconnues et qui décidement se font de petits films perso) je suis:
-casée avec un mec depuis plusieurs mois, ????? (ah bon vous me le présentez quand?)
-célibataire et fière de l'être car j'ai récemment vécu une rupture douloureuse, ?????
-en chasse, pppfffouah
-pas nette sur mon orientation, ppfouah
-pas prête à m'engager, ?????
Enfin bref quand les gens s'emmerdent ils peuvent arriver à persuader une petite partie de la population environnante que vous êtes l'amante de Chris Corner ou encore la future femme de Oscar Wilde. Rions rions, plus c'est con plus c'est bon!

jeudi 11 janvier 2007

Encore là.

Le café siffle dans la cuisine et j’enrage de le laisser m’insulter. Course à pied avec tête pivotante et une minute plus tard j’ai de nouveau le cul posé sur ma chaise. Les cheveux pas coiffés me tombent sur le visage, je les coince brutalement derrière cette oreille qui réside sur le côté gauche de mon crâne. La bougresse me rend bien service, alors je la laisse squatter ici gratuitement, sans râler. Je commence à filer mon histoire. Violemment elle s’infiltre dans les dix doigts et pose son empreinte sous mes yeux.
Première tasse: écriture.
Deuxième tasse: tissage et relecture.
Troisième tasse: réécriture.
Quatrième tasse: stopper la caféine d’urgence. Je sors mon texte de l’imprimante, une fois dans les mains je grince et me lamente, « Qu’est-ce que c’est que ça? ». Soupirs de déception et transfert immédiat des feuilles damnées vers le tiroir de mon bureau, direction oubliettes. Quelqu’un veut du feu? J’ai un plan pas cher pour se réchauffer, mes feuilles et du feu, chaleur assurée.
Un matin j’attendais le bus quand un homme m’a demandé,
-Vous n’auriez pas une feuille par hasard.
Posément j’ai ouvert mon sac et lui ai tendu une feuille de mes écrits. Le grand inconnu me regarde, rigolard. Il lance gentiment sa pensée,
-Je pensais à une feuille à rouler.
-J’avais compris mais désolée je n’ai que ça.
-Bon pas grave, mais je garde ta page?
-Oui, lis si ça t’intrigue, je te la donne.
-Ah, c’est gentil, merci. Bye.
-Salut.
Peut-être qu’il a fait une petite flambée chez lui. Avec des compères, il a peut-être fait griller quelques saucisses. Ils auront fait décoller une flammèche de ma page, mise en boule avec d’autres détritus inflammables, et se seront réchauffé simplement.

Nuit

Bigre! A quelle heure dort cette fichue caboche? Je me suis passée deux fois le CD de sophrologie mais pas moyen de dormir. La voix molle et paisible de la bande sonore m'énerve plus qu'autre chose et me voilà de nouveau pétante de forme alors que je devrais mollement dormir dans mon lit. Je préfèrerais encore baver, ronfler et crier dans mon sommeil (quitte à me ridiculiser, oui!) plutôt que d'être encore debout à cette heure. Foutue activité nocturne. Je suis censée me lever dans 2h15, waouh. Navré cours de latin tu te passeras de moi cette fois-ci, à moins que ce faquin d'organisme ne soit motivé pour fonctionner sans carburant d'ici 08h30. A voir. Quand tout le monde pionce, que fait-on? On essaie de dormir, on se pose tranquillement, on attend, rien ne se passe, on se chante une chanson, on tourne, on fait des abdos pour se crever, on s'ennuie, on écoute de la musique, on écrit, bref. On lit, banal. On se fait des films, banal. On prend ChérieFM comme somnifère, sans résultats d'ailleurs et on oublie de profiter de ce temps gagné pour réviser ses cours. En gros, là tout de suite je m'ennuie comme un rat mort et l'écrire ne sert à rien. Que vois-je? Cette chère Henriette Walter, auteur de 'L'Aventure des langues en Occident' m'invite à relire son cher ouvrage, glurps.

vendredi 5 janvier 2007

O très cher Charles



Retour de réveillon.

En réponse à question posée. Non, le 'un-enivrez-vous.blogspot' n'est pas une incitation à la beuverie. Vous vous méprenez très chers. Ah oui?
Vous conseille report immédiat au 'Spleen de Paris' de Charles Baudelaire. Après recherche tumultueuse et sueur sur le front, se reporter à la page indiquée par le sommaire. Pour enfin, tomber sur le petit poème 'Enivrez-vous'. Sherlock, ramasse ta loupe, affaire élucidée!

Merci.

Les yeux dans le platre. Hier soir, revisionnage de Elephant de Gus van sant, en soirée DVD chez une amie, plus karaoké en improvisé: "Mon papa à moi est un ganster", Scissor sisters, dresden dolls et j'en passe...
Faire des posts sur mes soirées je ne le fais jamais. Mais là, une lancée d'enthusiasme. Merci chère amie d'être toujours aussi incontournable, de faire rire mes journées albigeoises. Merci pour la vodka à la fraise( smile!) de toutes ces choses, pour l'aprem café à Toulouse, pour ces souvenirs de concerts, de rires, de confidences, de délires. Etre bien,être complète et péteuse de joie quand on se voit. N'empêche pas de délirer avec d'autres qui me sont chers, me rappeler agréablement que deux autres personnes qui me sont très chères sont loin mais aimées, aimantes et pas si loin. Février, retour aux sources nordistes. "Il fait moche, il pleut" ah ouais? si vous saviez à quel point je souris quand je suis là-bas.
Ce matin, difficile de se lever, difficile de réveiller cette chère amie qui voudrait ouaip dormir encore. Alors hop, deux madeleines dans le bec, offertes bien gentiment histoire de faire surface, le sourire aux lèvres, la bonne humeur au rendez-vous. Se dire que cette semaine j'ai rien tafé, mais rien de chez rien, mais que je ne me suis pas emmerdée, vacances, vacances pourquoi nous quittez-vous déjà?