lundi 24 novembre 2008

Cheville, merci

C'était plutôt agréable de dormir BIEN, et ça je le devais au jogging, ça me crevait et je dormais comme un bébé le soir. Vive le sport...jusqu'à ce matin. Dans tous les magazines on lit que courir c'est sain, que l'on se muscle, et magie! que l'on devient mince ou qu'on le reste etc... Et comme moi et la chance ça fait 36, le sport et moi on s'en tiendra là. Je me traine, j'ai mal, la batterie est à plat. Ma chère cheville que j'avais détruite malencontreusement en faisant la folle pendant une soirée bien alcoolisée m'a de nouveau lâché ce matin, et ça fait très mal. Bordel! J'étais devenue une accro au sport, fait improbable mais vrai, et là non je ne peux plus courir, en fait je ne pourrai plus jamais courir. Mes tendons sont encore plus distendus qu'avant, j'ai la cheville violette, j'ai mal, c'est gonflé et c'est tout simplement horrible à voir. Et comme une couille n'arrive pas sans l'autre (enfin je me comprends) mon cher médecin m'a dit, "Alors évidemment plus de sport, prenez au maximum la voiture et les béquilles si ça devient douloureux." Et comme il connait bien mon cas il enchaine "Et vous allez peut-être avoir de nouveau des problèmes de sommeil". Merci Doc' pour le réconfort on ne peut pas dire que vous soyez doué. Bah ouais c'est moche pour moi. Sans sport j'ai peur de ne plus pouvoir dormir, du coup je suis d'une humeur de chien, j'arrive plus à me concentrer et j'ai pété une corde de Dame Guitare d'un coup trop sec du médiator. Violente en plus de mal lunée, surtout ne me croiser pas ce soir, d'ailleurs c'est mon prof de gratte qui va avoir peur: j'ai des crevasses à la place des yeux et j'ai un nuage noir au dessus de la tête. Et puis cerise sur la gâteau, ça veut dire reprendre prochainement des somnifères, de toute façon pas d'autre solution sinon je vais m'évanouir en plein cours. La fille qui s'écroule pour aller embrasser le sol, ça va j'ai donné, je me rappellerai toujours de mon prof d'Histoire de seconde, il avait paniqué: "Vite! Allez chercher l'infirmière, amenez un brancard!" Etre insomniaque c'est franchement moisi. Merci cheville, t'es bien sympa tu sais.
Oui, je râle et ça me fait du bien, merde!

mercredi 19 novembre 2008

Agora Fidelio


Il ne me reste plus qu'à envoyer valdinguer la frustration ... et les voir sur scène.

lundi 17 novembre 2008

Music again

Depuis vendredi, Mia a emménagé chez moi. Mia c'est ma basse. J'y suis complètement accro, (note aux lecteurs: celui qui me parle d'euphorie éphémère, je le scalpe, c'est dit). En jouer me donne la patate et la rage de progresser, au point que j'ai déjà appris quelques morceaux qui dérouillent bien! Du coup quand je gratte Dame Guitare, les morceaux les plus durs me semblent tout à coup plus faciles, vu que comparées aux "câbles d'acier" de la basse, les cordes de la gratte semblent douces et les notes plus faciles à jouer. Après tout dépend du morceau...
Ce soir, j'ai donc profité que mon prof de gratte soit aussi prof de basse pour prendre un cours de basse pour changer, ça casse la routine, et ça fait rudement plaisir d'entendre que tu gères "Hysteria" de Muse, à la basse comme à la gratte. Mettez-vous à un instrument! fichtre! pourquoi s'en priver, c'est tellement bon! Et c'est diététique pardi!

P.S: pour la basse, abandon du médiator, même si ça veut dire avoir des doigts esquintés et pas d'ongles. Sexy isn't it? Enfin, de toute façon le mot "manucure" m'est complètement étranger. Roo, franchement un peu plus de corne sur les doigts, who cares?

lundi 10 novembre 2008

L'idée Noël!

DeviantArt, "BassistGirl" de Cikaribou.

Cela faisait déjà quelques temps que j'y pensais... me mettre à un deuxième instru. Right! I took my decision, je m'achète une basse à Noël. Je me suis éclatée comme une folichonne avec celle d'un pote au frérot, et ça me manque, alors plutôt que de récolter comme d'habitude une montagne de bijoux de tous les membres de la famille, pour en plus ne pas les mettre, car tout cet attirail clinquant est vraiment moche à mes yeux, autant allier l'utile à l'agréable. Cette fois, Halleluia! La chère famille s'est décidée à donner des sous. Ils ont dû pigé que les bijoux c'est définitivement pas pour moi. Ils ont essayé, ils ont échoué, je ne serai jamais Mademoiselle Bijou. Et puis, c'est sûrement la dernière année ou je peux me permettre de faire une folie instrument vu que l'année prochaine, je n'aurai plus mon salaire de garde d'enfant, plus de salaire de l'Athanor, hum ça va faire mal. Je rigole déjà, une basse emballée sous le sapin familial, ça va faire aussi bonne impression qu'au Noël de mes 16 ans où j'avais demandé des Etnies ("des écrases-merdes" selon ma mère, et c'est vrai qu'avec le recul elle n'a pas tort). Noël, c'est vraiment drôle chez nous, on se charrie les uns les autres, on met un noeud papillon au chien, on danse. Danser, mouais, j'essaie du moins mais c'est sûr qu'à côté de ma cousine et de ma soeur, eh bien je fais plutôt tache, même si je me suis améliorée. En fait je suis complètement has been, le seul truc que je sais danser c'est le rock avec mon papa, et encore le pauvre y a laissé quelques orteils. Ca me fait penser qu'en Espagne, Audrey apprend la salsa, le merengué, le tcha-tcha et le cubacha, humf je me sens encore plus merdique. Bref, la basse c'est bien et je préfère ça à un lisseur à cheveux ou une trousse complète de maquillage (dois-je le confesser? ok c'est parce que j'ai déjà les deux). Blablabla "la basse ce n'est pas féminin", blablabla "tu ne voudrais pas te mettre au piano plutôt?". Eh non, moi je vous le dis ça va décoiffer à Noël et je vais bien faire chier mon monde, le problème étant "comment faire rentrer une basse dans un coffre déjà bourré à craquer?". Merci à la bassiste de Tricky qui n'est pas étrangère à ma décision. Rock on! Le Père Noël n'a plus qu'à prendre ses boules kies. (Page de pub: "Pour les accros aux concerts, AcouFun, le spécialiste de la protection auditive").

dimanche 9 novembre 2008

Dimanche gratteux avec le frère ^^





Mort du flash, pour une fois qu'on en avait besoin, ah Technologie...

samedi 8 novembre 2008

Lectures les plus marquantes.

Premiers écrits, Friedrich Nietzsch.
Narcisse et Goldmund, Hermann Hesse.
Petits poèmes en prose, Charles Baudelaire.
L'ombilic des Limbes, Antonin Artaud (Poésie)
L'avenir commence demain, Isaac Asimov (SF)
Maison de poupée, et Les piliers de la société, Henrik Ibsen (Théâtre).
L'Assassin Royal, Robin Hobb (Fantasy).
L'Innocence, Tracy Chevalier.
ENDER-La saga des ombres, Orson Scott Card (SF).
L'Immortalité, de Milan Kundera.
L'enfant bleu, Henry Bauchau.
L'ami retrouvé, Fred Uhlman.
Berthold, Hermann Hesse.
La vie est ailleurs, Milan Kundera.
Le Moine, Matthew G.Lewis.
Becket, Jean Anouihl (Théâtre).
Le combat avec le démon, Stefan Zweig.
Détenu 042, Yua Kotegawa (Manga).
Caligula et Le Malentendu, Albert Camus.
Le Mur, Jean-Paul Sartre.
Lilith, Primo Levi.
Psychopathe, Keith Ablow (Policier).
Junky, William S.Burroughs.
Le Loup des steppes, Hermann Hesse.

vendredi 7 novembre 2008

Tricky d'abord et Pain ensuite


Concert de Tricky hier soir au Bikini ^^ Tu bouges ton corps, tu danses et c'est la transe totale. Le temps s'échappe et tu te retrouves complètement scotchée par la prestation (même si Tricky a tendance à tourner le dos au public). Extase. "Quoi c'est déjà terminé?". Eh oui, mais 1h30 de show, qui c'est d'ailleurs terminé en apothéose. Au final, beaucoup sont montés sur scène dont Pauline et moi, (folles folles, soyons folles) pour un gros bordel pogoteux (il en fallait bien un). C'était fun, de la gentille bousculade plus que du bourrinage. Nous sommes ressorties comblées du concert. Et pour ceux qui connaissent un peu l'histoire du groupe Massive Attack, Adrian Thaws (alias Tricky) a participé aux deux premiers albums du groupe, "Blue Lines" (1991), et "Protection" (1994). Tout ça pour dire que j'aime énormément Tricky et Massive Attack dont nous avons d'ailleurs eu un morceau-reprise hier soir. Magique.
Eh non mauvaises langues, je n'écoute pas que du métal, mais forcément quand quelqu'un passe devant ma porte, le rock/métal/alternatif (bref ce qui fait du bruit) marque plus les oreilles des passants que du Ez3kiel, Agora Fidelio, Múm, Tricky, Massive Attack...et j'en passe. N'empêche que!

Et sinon, en passant devant les rayons Musique de la Fnac, un morceau a capté mon intention, j'ai sauté sur un casque et tiens je n'avais pas eu un coup de coeur pareil depuis Black Light Burns. Ma dernière trouvaille s'appelle PAIN (oui le groupe est connu depuis perpète, et alors quoi). Voilà comment on ressort de la Fnac le sourire aux lèvres et "Cynic Paradise" dans le sac. Sur ce, il est l'heure de dodoter, j'ai du sommeil en retard.


Et par ailleurs, rubrique "concerts":

-Samedi 13 décembre: Carte blanche à Ez3kiel : EZ3KIEL + NARROW TERENCE + PETE OBLIO + after electro. (au Bikini, Ramonville/Toulouse).

-Vendredi 19 décembre: Papa Now Hell Festival : ETHERSENS + SIMONE CHOULE + MY OWN PRIVATE ALASKA + MANIMAL + FRYZZZER. (Bikini, Ramonville/Toulouse).

mercredi 5 novembre 2008

Souriez!

Barack Obama a été élu! Il succédera officiellement à George Bush (no comment)le 20 janvier 2009.
Voyez, aujourd'hui à Albi il fait un temps de merde, mais peu importe. Exceptionnellement (il s'agit d'un événement des States tout de même) je vais me réconcilier avec la télé pour aller regarder le journal de 13h00. Faites la fête et célébrez, le monde est un peu moins moche. Je file!

mardi 4 novembre 2008

Le problème d'être soi.

La dissimulation est une merde ambiante dont je suis une fidèle partisante, et ça me bouffe. Parce qu'il faut "faire un effort" et ne pas évoquer certains sujets en famille, parce que Noël approche et que même si j'adore ça, le souci de dissimulation est toujours central. Je ne sais pas pourquoi ça m'est venu aujourd'hui, et précisément maintenant, mais je me rends compte que les secrets, les non-dits cimentent une bonne partie de ma manière d'être. Quelques personnes savent comment je fonctionne et avec elles je suis MOI, cette chose étrange mais entière, quelqu'un d'autre qui oublie la timidité et le regard. Pourtant, j'ai encore tendance à me brider au contact des autres, je me braque, refusant de me révéler sachant que je vais m'emporter, être blessée, ou blesser moi-même. "Sauvage", peur d'être approchée par peur d'être déçue ou de décevoir. Je m'emballe souvent comme une enfant avec certaines personnes, inconnues au bataillon la minute précédente et qui me font une impression positive et dans ce cas là le filling reste souvent bon. Tout récemment, des rencontres qui comptent vraiment. De ces rencontres rares dont tu as le pressentiment qu'elles te tirent vers le haut. Celles-là.
Le souci reste que..."le tout ou rien", le "tout moi, tout mur" est encore bien présent et que la cloison que je dresse entre ceux que j'aime, et les autres, n'est toujours pas tombée. Je peux aimer quelqu'un à la première rencontre et lui faire immédiatement une confiance aveugle, ou pas du tout, rester silencieuse, analyser en silence, écouter. Mais pour compliquer un peu cette mixture déjà bien amère, un pote m'a fait remarquer que j'ai tendance à me taire devant des personnes qui m'impressionnent ou que j'admire (sans le dire, hey la dissimulation vous vous souvenez). Le chaos total par excellence, puisque mon silence a deux significations: soit je n'aime pas la personne, soit j'en suis l'admiratrice secrète. Dans les cas, yo looser, tu perds et tu te casses. Le "soi", le "moi"... Philosophie mon amie, ta sagesse est grande, mais insondable.
Le cas le plus ridicule et néanmoins typique chez moi (le moi, le vous, le tu, le narcissisme, l'égocentrisme...), c'est le cas de l'hibernation. Arracher son baillon, courir hors de sa forteresse de pierre pour courir vers, oui, autrui, l'autre, même si jusqu'alors je n'avais jamais osé dire mot devant l'autre concerné au contact duquel j'étais depuis toujours restée hermétique.
Dans d'autres cas, opiner du chef, "oui", "ah ouais?", "génial", faire la fausse, jouer des dents pour feinter, ça dérape assez souvent en des phrases incisives. Heureusement pour moi, les gens pardonnent et je m'excuse.
Le plan foireux au dessus de tous: se retrouver avec des gens qui fonctionnent sur le même pseudo-système que soi, ça donne des conversations inexistantes, de l'ambiguïté: "on se déteste ou on fait un effort?", "il/elle se force à me parler ou est-ce de la sincérité?". De toute manière on est vite fixé, les gens étant de très mauvais comédiens, en général , il n'est donc pas difficile de voir quand ça accroche ou non. En affichant une grimace à demi-dissimulée en guise de sourire, hum bizarrement les gens sont très intuitifs dans ce cas-là et comprennent que ça coince quelque part. Insister ou non, tel est le dilemme. Parle et tu décoderas. On a tous nos mots clés, ceux qui nous rendent bavards ou autistes. J'ai beau essayer d'être tolérante, quand quelqu'un me dit qu'il regarde Cauet toutes les semaines parce qu'il est super drôle, je grimace. Mais on peut aimer ce naze, pardon pardon, et être quelqu'un d'exceptionnel par ailleurs. Faire du forcing, persévérer, ça vaut parfois son pesant de cacahuètes. Les gens, c'est ce qu'il y a de plus important, c'est simple ça non? Marre de me prendre la tête. Timidité et retenue, vous êtes bannies. S'amuser avec les potes comme une folichonne ne devrait pas suffire, il faut toujours de nouvelles personnes à qui donner sa confiance, de son temps. Suivre les mêmes délires, profiter de Toulouse le plus possible malgré les cours, investir tout son fric dans les concerts et la musique en générale, au point de susciter l'incompréhension des parents, apprendre de soi, écouter l'autre. Aider, aimer. En apprendre toujours plus, découvrir un maximum de choses, grâce aux autres.

dimanche 2 novembre 2008

Partiels... bouffez-moi mes journées

Pause...

Sleeppers (que j'ai d'ailleurs mis en lien zik)

http://www.myspace.com/sleeppers

"Signals from elements"