mercredi 9 juillet 2008

Les Eurockéennes!

C'est fait! THE festival de l'année, celui dont je rêvais chaque année mais qui me passait à chaque fois sous le nez faute de moyens. L'argent domine le monde, saloperie! Et hop en route pour les Eurocks à cinq, excités comme des puces.
Enorme, je n'ai pas été déçue (sauf par le camping ^^ les toilettes et les douches ne sont pas franchement copines avec la propreté). Et le "on dit" selon lequel on revient de ce festoche complètement crevé n'est pas non plus une légende (ou serait-ce le fait de dormir à 5 dans une tente pour trois qui aurait joué? mohohoh peut-être). C'était génial, j'ai dégusté The Do, me suis broyée les oreilles devant Generic l'âme toute joyeuse, me suis pris un monsieur slameur en plein dessus pendant The Offspring alors que j'étais contre la barrière, mmmh le souffle coupé pendant plusieurs secondes, larmes, dis donc j'ai jamais vu autant de slams qu'à leur concert, yeah baby! C'est bon mais ça fait mal! Ebahie par Cat power, écrasée dans la foule pendant le show de The Gossip (c'est qu'elle envoie la dame! sportif le concert). J'ai grimacé devant Camille, vraiment déçue mouais de toute façon je ne l'écoutais plus depuis deux ans déjà, c'était un signe. Ouhouhouh CSS c'était sympa mais trop cassée, épuisée pour sauter cette fois-ci. Bon le summum tout de même ça a été Massive Attack et et et et Ezekiel, malgré un début très décevant, je me lamentais intérieurement de ne pas vibrer d'émotion à leur concert. Bon, ils ont fini par baisser la bass, beaucoup trop forte au début et puis PURE BONHEUR. C'était LE groupe que je voulais absolument voir, ma tranche de musique quotidienne, ma claque à moi. Merci les gars! En bref, j'ai adoré, on s'est bien dépensé, on a profité et oui la musique c'est vraiment vital. J'en creverais de ne plus la vivre, de ne plus voir les artistes, de ne me résumer qu'à l'écoute des albums, le besoin de voir la chair bouger, de sentir les larmes ou le sourire au fond de moi. Quand j'ai peur de mourir c'est en pensant à l'absence dans le silence. Ma chambre résonne toujours, mes parents s'en plaignent mais plus d'absence, ici, dans ma chambre, devant ces scènes gigantesques, j'aurai toujours la musique dans la tête, les oreilles en souffrance de si peu de solitude. Mes insomnies je les comble d'écoutes diverses et variées et elles recommencent encore, à briser mon sommeil, alors la musique sera encore, encore et encore le moyen de combler le vide, si pesant, triste à pleurer. Sans la musique je ne pourrais pas.
Les magazines et les radios, non. Je deviens intolérante depuis peu, trop de récent, trop de groupes à peine éclos (sauf pour les groupes des Eurocks, c'est pas de la merde donc forcément je m'éclate). Dans les grands groupes qui font ou qui ont fait leur bout de chemin il n'y a pas que les Beatles, Jimi Hendrix ou Metallica. Ceux-là sont énormes aussi:

Bikini Kill
Public Enemy
MC5
Social Distortion
Tegan and Sara
The Ramones
The Perishers

P.S: Bikini Kill, par ses paroles radicales antisexistes, a inspiré nombre de groupes punk féminin dans les années 1990.

Dimanche départ pour l'Irlande, wouhouhouh c'est bon d'avoir vingt ans.