dimanche 3 mai 2009

Next year I'm gonna be...

A peine levée, je découvre le grand soleil au dehors, et un mal de tête qui tend à disparaître. Retour au sérieux.
Trois ans déjà, et tout s'achève avec ce dernier mois, ce dernier élan avant la valider la Licence et de partir beaucoup plus loin que je ne l'avais prévu. La Licence c'est l'année de la remise en question et de l'oppression des projets, "Que vais-je faire?", "à quel métier vais-je me consacrer?", et finalement l'urgence taquine des dents et c'est l'angoisse qu'on cherche à perdre dans les soirées et dans la musique.

Il y a trois mois je n'avais encore aucune idée de ce à quoi je me destinerai l'année prochaine, et n'avais-je pas dit que je chercherais à entrer dans le monde de la musique en commençant par le bas de l'échelle. D'expérience chez Rocktime et l'Athanor je vois que rien ne fonctionne comme les apparences le laissent à penser. Si untel a réussi à obtenir par miracle ce poste sans avoir jamais fait d'études relatives à ce domaine, c'est simplement un coup de chance. Oui, être bénévole on peut l'être autant qu'on veut et particulièrement dans la musique, mais au final on est tous au même régime, le diplôme prime sur la motivation d'apprendre, logique. DOnc, se lever tôt, étudier, faire des stages, apprendre sur le tas, hésiter sur la démarche à suivre, et surtout continuer ses études.

De toutes les oeuvres étudiées en classe ces trois dernières années, je n'en retiens qu'une dizaine qui m'ait plu, celles relatives au romantisme, au roman gothique, au dandysme, au cours de littérature anglaise. Baudelaire, Hoffmann, Henry James, Kosztolanyi, Julien Green, Cohen, Artaud, Poe, Hugo, Shakespeare, Auster, Ibsen, Zweig, Kundera, Modiano. Ce sont ces quelques noms, auteurs au programme ou non, qui m'ont conforté dans l'idée de continuer, de faire un Master de recherche l'année prochaine si jamais je n'étais pas prise dans mon Master d'événementiel (la réponse le 5 mai, c'est loong!).

Après le dossier sur L'ami retrouvé, je me suis prise au jeu, et j'ai quasiment achevé un dossier (qui tend à devenir un jour un mémoire) consacré à l'oeuvre de Paul Auster, négligeant de ce fait un partie du travail dit-officiel de l'Université. Si je continue à la fac mon sujet d'étude sera The Bohemian Revolution et la bohème littéraire. En attendant, quel paradoxe! je prie pour être prise là-bas, tout en me prenant d'enthousiasme pour cette alternative.

Allez! au boulot je suis vraiment à la masse! Je pense à tout sauf à travailler, quelle plaie!

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